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Camille COROT:LE QUAI DES MARCHANDS A ROUEN.

Publié le 17/05/2020

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« Camille COROT UAI DES MARCHANDS A ROUEN Voulant rendre hommage aux maîtres flamands et hollandais du XVII• siècle, Corot a réalisé une grande marine qui sera exposée au Salon de 1834.

Mais les critiques seront plutôt sévères ...

Après son retour d'Italie, en 1828, Corot se rend souvent en Normandie et plus particuliè­ rement à Rouen, dont il arpente les quais et les quartiers du centre.

C'est une ville qu'il connaît bien, car il y a été pensionnaire au lycée dans sa jeunesse.

LE CONTEXTE «Camille s'amuse à Rouen.

Sa fantaisie le conduit d'abord à Bon-Secours, puis sur les quais, parmi les mariniers et les déchargeurs.

Ses albums se couvrent de croquis rapides, de silhouettes prestement enlevées.

Saisir la yie qui passe n'est point chose facile», note Etienne Moreau-Nélaton dans L'Histoire de Corot et de ses oeuvres.

«J'ai mis en train une marine rouennaise.

C'est sur une toile de cinq pieds et demi.

Si Ruysdael et Van de Velde voulaient m'aider, cela ne me nuirait pas», écrit Corot lui-même en mars 1833, alors qu'il séjourne chez ses amis Sennegon.

LA CRITIQUE A cette époque, la critique n'était pas tendre avec le peintre, et ses envois n'obtenaient guère de succès.

« Les ouvrages de MM.

Cabot et Corot manifestent évidemment le désir qu'ont ces jeunes artistes de représenter la nature sous un aspect qu'ils préfèrent.

Mais à travers les efforts qu'ils font pour arri­ ver à la vérité, on retrouve trop souvent l'emploi de pratiques empruntées à l'école hollandaise», peut-on lire sous la plume de Delécluse.

Louis Peisse, quant à lui, déclarait: «Cette année, Corot n'a pas été heureux.

A force de vouloir être neuf, il est près de tom- LA COTE Elle est très variable.

Une toile de Corot peut se vendre de 500 000 FF (90000 dollars) à 6,43 millions de francs français (1,2 million de dollars), somme atteinte pour une huile sur toile à New York en 1994.

Jean-Baptiste Camille COROT 1796-1875 • Le Quoi tks Marchands à Rouen, ou L'Avant-port de Rouen • Huile sur toile 110 cm x 173 cm • Signé et daté en bas, à gauche, ~corot 1834» • Peint en 1834 • Localisation : Rouen, musée des Beaux-Arts • Expositions: Paris, 1834, 1975, 1996; Glasgow, 1927; Amsterdam, 1928; New York, 1930, 1935; Moscou, Leningrad, Varsovie, 1956; Columbia, 1990 ber, s'il ne se ravise, dans un maniérisme d'autant plus fâcheux qu'il n'a aucun de ces faux brillants qui sont la ressource de tant d'artistes routiniers.» L'HISTOIRE Corot offrit cette toile à sa petite-nièce, Marie­ Anne Charmois-Lemarinier, pour la remercier d'avoir sauvegardé les biens de la famille Corot pendant la guerre de 1 870 et la Com­ mune.

Puis elle passa dans la collection de son fils, Georges Lemarinier, avant d'être ven­ due en 1926.

Successivement aux mains de plusieurs collectionneurs privés, elle fut attri­ buée au musée du Louvre par l'Office des biens privés en 1950 et déposée au musée des Beaux-Arts de Rouen en 1951 .

Canteleu près Rouen.

Une lumière diffuse, des touches légères : Corot crée ici une atmosphère éthérée, proche du romantisme.. »

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