Camille COROT:VOLTERRA, VUE PRISE EN REGARDANT LE MUNICIPE.

« Camille COROT V OL TERR A, V UE PRIS E EN REGAR DANT LE MU NI CIP E Au cours de son deuxième voyage en Italie, Corot campe deux vues de Volterra, une imposante localité dominant la campagne toscane ...

En 1 825, Corot effectue un premier séjour en Italie, où il découvre Rome.

Il en ramène des paysages déjà marqués par une gronde vir­ tuosité.

Neuf ons plus lord, il entreprend un périple à travers la Fronce, qui le mène en Bourgogne, à Lyon, Avignon, Marseille, Antibes, Nice et Monaco.

Il franchit ensuite la frontière franco-italienne el arrive à Gênes en juin, puis visite Pise, Volterra, Florence, Côme et Venise.

De nouveau, il en profite pour peindre des paysages toul en sobriété, qui éblouiront plus tord les impressionnistes.

Ces derniers le considèrent d'ailleurs comme le représentant de la peinture «moderne».

Ils adopteront vite sa devise: «Ne jamais perdre la première impression qui nous a émus.» L'ŒUVRE Ouand Corot peint certe vue de Volterra, en Toscane, il est au sommet de son art.

On admire la composition très équilibrée, avec ou premier plon un bois touffu, des rochers épars et une végétation dense.

Au second plon, des arbustes disséminés sur une colline en ter­ rasses occupent la partie droite de la toile.

A l'arrière-plon, le Municipe et lo Citadelle aux murs clairs attirent notre regard.

A l'aide de voleurs très proches, Corot suggère habile­ ment la distance el l'espace.

Comme à son habitude, il utilise une polerte de tons sourds, tels que le vert foncé, le beige clair et le gris.

En revanche, le ciel d'un bleu clair teinté de lilas adoucit l'austérité de ce paysage.

Depuis LA C O TE Un e huile de Corot coût e entr e 135000 FF (25 000 d o llars) et 5,9 mill ions de f ..

an< :S frança is (1 m illio n de dollar s ).

Un autre paysage, Collin es boisées de ia campagn e de R o me , a ch an gé de mai n pour 35 0000 FF (65 000 dolla rs) au com rs d'un e 1fente aux e nc h ères à Vannes en 1992.

Il fa u t com pter e ntr e 1 800 FF (300 dollars) et 17 000 FF (3000 dollars) p our une eau-forte de l'a rtiste .

Jean-Baptiste Camille COROT 1796-1875 • Volterra, vue prise en regardant le Municipe • Huile sur toile 70,5 cm x 94 cm • Signé en bas, à gauche, «Corot» • Peint en 1834 • Localisation : Paris, musée du Louvre • Expositions: Paris, 1838, 1900, 1975 une position opposée, Corot exécute une deuxième vue de Volterra, qui met plus en valeur la Citadelle.

LA CRITIQUE «Corot ne raisonne pas, ne critique pas; il trouve beaux les paysages de ses amis et se garde de les imiter», écrit jules Costagnary.

L'HISTOIRE Ce tableau a fait partie d'une vente posthume de Corot à jules Dieterle en 1875.

Lors de la vente Dieterle, en 1 890, il a été acquis par la galerie Bernheimjeune.

Il a ensuite fait par­ tie de la donation Moreau-Nélaton ou Louvre en 1906.

Le maître du paysage français fait ses gammes en Italie (détail âe Tivoli, les cascatelles).. »