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Camille COROT:AUTOPORTRAIT À LA PALETTE.

Publié le 17/05/2020

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« Camille COROT Malgré les réticences paternelles, le jeune Corot s'acharne sur son art.

Il sait qu'il a du talent, cet autoportrait est là pour le prouver.

C'est ou cours de son deuxième voyage en Italie ( 1834) que le peintre, atteignant la plé­ nitude de son art, exécute des chefs-d' œuvre comme les deux Vues de Volterra (louvre).

Sur le moment, personne ne le reconnaît comme un des plus grands paysagistes de sa généra­ tion.

Au retour de ce voyage, il affirme sa vocation en faisant son autoportrait.

l'ŒUVRE Corot n'est pas de ces artistes qui, tel Rem­ brandt, se complaisent devant le miroir.

On ne connaît que deux autoportraits de lui : un premier, œuvre de jeunesse assez médiocre, peint vers 1825 (?), et celui-ci, exécuté vers 1835, à l'âge de trente-neuf ons.

les autoportraits obéissent aux motivations les plus diverses: chez Ingres, la réussite sociale; chez Courbet, le narcissisme ...

Chez Corot, ce serait plutôt la discrète fierté du praticien.

l'HOMME Corot a toujours aimé conseiller les jeunes.

Certains même reçurent des moins du maître une peinture ou, tel Pissarro, un dessin, afin qu'ils s'en servent comme modèles.

Ces œuvres n'appartenaient pas à la dernière mo- Corot excellait dans le portr ait, comme le prouve celui de sa nièce , Claire Sennegon .

nière, vaporeuse, mois ou contraire à la pre­ mière, où la ligne enserrait les formes, où le jeu des valeurs suggérait l'atmos­ phère.

C'est la grande leçon de Corot, volable pour tout artiste: avant de peindre l'évanescent, le flou, la vitesse, le nuage, l'eau, en un mot avant d'être impressionniste, il convient de fouiller la réalité et d'en traduire avec précision et sons sécheresse les struc­ tures intimes.

Après, et seulement après, on peut tout se permettre.

les premiers paysages de Mone t, de Pissarro, de Sisley, de Bazille s'inscriven t dons cette noble ligne.

En cela, les leçons d'un Corot ouvrent la voie à la révolution impressionniste.

l'HISTOIRE Une vieille tradition remontant à la Renaissan­ ce voulait que la municipalité de Florence demande leur autoportrait aux peintres les plus illust res.

le trop modeste Corot ne fut pressenti qu'en 1872 et, déjà âgé, il ne put honorer la commande.

Après sa mort, la famille du peintre eut la délica t esse d'offrir ou musée des Offices, à Florence, l'effigie du disparu, qui a si souvent peint en Italie ...

LA COTE Les pochades italiennes que Corot distribuait si libéralement à ses amis sont de nos jours les plus cotées.

Leur prix tourne autour de 6,5 millions de francs et, paradoxalement, pourrait dépasser celui d'un tel autoportrait! Une cote que le peintre et encore moins son père n'auraient pu imaginer.. »

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