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Cambodge (1985-1986)

Publié le 18/09/2020

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« Cambodge (1985-1986) Ciment, badigeons, défilés, discours exaltés: 1985 a été, dans les trois pays de l'ancienne Indochine française, l'année des anniversaires officiels.

Au Vietnam, le quarantième anniversaire de la fondation de l'armée du peuple (décembre 1984) et de la révolution (2 septembre 1985) et le dixième de la prise de Saigon (qui vit affluer des hordes de journalistes anglo-saxons) le 30 avril.

Au Laos, le trentième anniversaire de la fondation du Parti populaire révolutionnaire lao (PPRL) et le dixième de l'établissement de la République.

Au Cambodge, si le régime provietnamien de Phnom-Penh ne pouvait décemment célébrer le dixième anniversaire de la "libération" du pays par...

les Khmers rouges, les mêmes fastes formels ont accompagné la tenue du cinquième congrès du Parti populaire révolutionnaire du Kampuchéa (PPRK) à la mi-octobre, point culminant d'une série de plénums qui ont largement renouvelé et rajeuni l'équipe dirigeante aux niveaux national et provincial. Cette relève a profité aux "ex-Khmers rouges" (par rapport aux "ex-Khmers Vietminh", formés dans le giron vietnamien) et à des individus sans passé politique connu.

A la mort de Chan Sy en décembre 1984, le jeune ministre des Affaires étrangères, Hun Sen, a hérité en sus du poste de Premier ministre.

Si lui et Heng Samrin, le chef de l'État et du parti, ont occupé l'avant-scène et se sont montrés volontiers à l'étranger (Union soviétique, Europe, Inde), les vrais détenteurs du pouvoir semblent être Say Pouthong, qui dirige la commission d'organisation du PPRK, et Bou Thang, le ministre de la Défense.

Au cours de l'année, de gros efforts ont été faits pour renforcer les effectifs du parti (7 000 membres début 1986) et consolider l'armée locale, dont le contingent (30 000 à 45 000 hommes selon les estimations les plus crédibles...) souffre, comme le dit pudiquement un général vietnamien, "du manque de cadres et d'expérience", malgré l'importante aide matérielle soviétique et l'assistance et l'encadrement vietnamiens. La sécurité s'est sensiblement détériorée au début de 1986.

Cependant, depuis que l'armée vietnamienne (120 000 hommes début 1986, selon des services de renseignement occidentaux) a balayé, au cours de la saison sèche 1984-1985, la quasi-totalité des bases de la résistance sur la frontière thaïlandaise, et que cette résistance se perd en querelles intestines, Phnom-Penh - et Hanoi - semblent considérer la subversion intérieure (des raids terroristes des Khmers rouges autour du Tonle Sap et de la capitale) comme tolérable indéfiniment, tout en invoquant désormais une "normalisation" (retrait vietnamien, élections, parti unique, ralliements individuels) à l'échéance de 1990...

Intransigeance a minima: l'élimination politique et militaire de "la clique de Pol Pot" - ce dernier ayant fait annoncer le 2 septembre sa "mise à la retraite", un geste qui ne convainc personne (son "successeur" n'est autre que son ancien chef de la sécurité, Son Sen). Les conditions matérielles demeurent précaires.

Selon des estimations de février 1986, la récolte de riz de 1985-1986 devait être moins mauvaise que celle de l'année précédente mais toujours très insuffisante.

La progression de la malaria, alarmante en 1985, s'est ralentie au cours du premier trimestre 1986. Malgré l'aide soviétique (deux centrales électriques et deux hôpitaux inaugurés en 1985) et l'intensification des échanges commerciaux (modestes) avec le Vietnam, l'infrastructure reste en piteux état.

En 1985, l'aide internationale. »

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