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Burundi.

Publié le 18/05/2020

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« Burundi. 1 PRÉSENTATION Burundi , en kirundi Burundi , pays enclavé d’Afrique centrale, situé dans la région des Grands Lacs.

Sa capitale est Bujumbura. Le Burundi partage ses frontières avec le Rwanda au nord, la Tanzanie à l’est et au sud, et la République démocratique du Congo à l’ouest, le lac Tanganyika et la Ruziziservant de frontière naturelle avec ce pays.

La démocratisation du régime, depuis 1992, s’est accompagnée d’une violente reprise du conflit entre Tutsi et Hutu.

Lesmassacres entre ces communautés ont marqué l’histoire du pays depuis son indépendance. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief et hydrographie Couvrant 27 834 km², le Burundi, ancien Urundi, est l’un des plus petits pays du continent africain.

Constitué en grande partie de hauts plateaux et de collines, il se situe àune altitude moyenne de 1 520 m, sur la ligne de séparation des eaux du Nil et du Congo.

L’altitude s’abaisse vers l’est et le sud-ouest.

La frontière occidentale du pays,formée par la rivière Ruzizi et le lac Tanganyika, fait partie de la Rift Valley.

Les principales rivières sont la Ruzizi, la Malagarazi et la Ruvubu qui constitue la source du Nil laplus méridionale. 2.2 Climat Le climat est tropical, frais en altitude.

La température annuelle moyenne est de 21,1 °C sur les plateaux, et de 24,4 °C dans la Rift Valley.

La saison sèche s’étend de mai àaoût, le pays connaissant des périodes de sécheresse. 2.3 Faune et flore Une savane très peu arborée recouvre l’essentiel du pays.

Les défrichements et le surpâturage ont considérablement réduit les forêts.

Les arbres les plus communs sontl’eucalyptus, importé pour combattre l’érosion et fixer le sol, l’acacia dans les savanes orientales et le palmier à huile dans les plantations.

La faune est variée :hippopotames, crocodiles, phacochères, léopards et antilopes. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie En 2008, la population était estimée à 8 691 005 habitants.

Avec près de 339 habitants au km 2, le Burundi connaît l’une des plus fortes densités d’Afrique.

Le taux de croissance annuel de la population au début des années 1990 s’élevait à 3 p.

100, la mortalité infantile atteignant 61 p.

1 000.

La moitié de la population a moins de quinzeans.

La population est rurale à 89 p.

100, mais les villages sont rares, car l’habitat est dispersé sur les collines, dont chacune constitue un ensemble social et administratiftraditionnel. Le Burundi ne compte que deux villes d’importance : Bujumbura, la capitale — où les affrontements, depuis 1992, entre Hutu et Tutsi, ont provoqué une partition de fait —,située sur le lac Tanganyika, qui a également une fonction portuaire essentielle (272 600 habitants en 1986) ; et Gitega (95 300 habitants), qui est l’ancienne résidenceroyale. 3.2 Langues et religions La population burundaise se partage entre agriculteurs hutu (85 p.

100 de la population totale) et éleveurs tutsi (environ 14 p.

100).

Les Twa, groupe de Pygmées,représentent moins de 1 p.

100 de la population.

Tous parlent les deux langues officielles, le kirundi, la langue bantoue locale et le français.

Le swahili, la langue véhiculairedes marchands, est largement pratiquée.

Les deux tiers des Burundais sont des chrétiens, le plus souvent catholiques ; 20 p.

100 pratiquent la religion traditionnelleanimiste.

Il existe également une minorité musulmane (2 p.

100 de la population). 3.3 Éducation Le taux d’alphabétisation en 2005 est de 53,9 p 100.

Si l’école est gratuite pour les enfants de sept à douze ans, elle n’est pas obligatoire.

Selon les statistiques duministère de l’Éducation burundais, plus de 600 000 enfants étaient scolarisés dans le primaire en 1990, mais seulement 35 000 dans le secondaire et 3 500 dans lesupérieur.

L’université du Burundi (fondée en 1960), située à Bujumbura, est le plus grand établissement d’enseignement supérieur.

Le chômage et le manque de formationprofessionnelle des 15-25 ans constituent un problème préoccupant. 3.4 Institutions et vie politique Jusqu’en 1966, le pays était gouverné par un monarque tutsi, le mwami, et avait déjà connu une vie politique agitée.

Devenu une république en 1966, le Burundi est alors gouverné par un régime militaire, appuyé sur un parti unique, l’Union pour le Progrès national (Uprona), dominé par les Tutsi.

Après un coup d’État, en 1987, le régimes’ouvre progressivement aux Hutu.

Une nouvelle Constitution, approuvée par référendum en mars 1992, instaure un régime semi-présidentiel multipartite et multiethnique,avec un président élu pour cinq ans au suffrage universel indirect.

Un partage des responsabilités s’opère entre le Front pour la démocratie au Burundi (Frodebu), àdominante hutu, majoritaire à l’assemblée législative, et l’Uprona, l’ancien parti unique, à dominante tutsi.

Le président de la République, élu par l’Assemblée, est issu duFrodebu, le Premier ministre étant désigné au sein de l’Uprona. Cette répartition, qui visait à réconcilier les deux communautés, se heurte aux extrémistes, et se traduit par une accentuation du clivage entre Hutu et Tutsi, aggravé par lesconflits dans les pays voisins (Rwanda, Congo), qui dégénère en une véritable guerre civile.

Le processus de paix et de réconciliation entamé en août 2000 aboutit à la miseen place en novembre 2001 d’un gouvernement d’union nationale qui assure un partage équitable du pouvoir entre Tutsi et Hutu et doit permettre un retour à la paix et à ladémocratie au terme d’une période de transition de trois ans.

Le projet de nouvelle Constitution adopté par le Parlement burundais en octobre 2004 (et plébiscité parréférendum en février 2005) stipule que le président élu soit assisté de deux vice-présidents appartenant à des ethnies différentes et que le gouvernement soit composé de60 p.

100 de Hutu et de 40 p.

100 de Tutsi, de même que l’Assemblée nationale (où 3 sièges sont réservés à la communauté twa) — au Sénat, les deux communautés sontreprésentées à égalité.

30 p.

100 des sièges sont réservés aux femmes dans les deux chambres. La série d’élections qui se déroulent en 2005 permet au Burundi de se doter d’institutions politiques constituées de membres élus et de s’engager ainsi vers une démocratieeffective.

Après les élections communales de juin 2005, remportées avec une écrasante majorité par les Forces pour la défense de la démocratie (FDD), ancien grouperebelle hutu, le scrutin législatif du mois de juillet suivant confirme la suprématie du FDD.

Selon un système électoral qui combine suffrage universel direct et mécanisme de. »

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