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Burundi (1989-1990)

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/3/450593.txt[13/09/2020 02:24:51] En 1989-1990, les autorités de la IIIe République - le chef de l'É tat, le major Pierre Buyoya, le Comité militaire pour le salut national et son deuxième gouvernement, dirigé par un Premier ministre hutu, Adrien Sibomana - se sont attachées à réaliser les priorités fixées au lendemain de leur arrivée au pouvoir et des affrontements interethniques d'août 1988.

Ces massacres avaien t opposé des groupes appartenant aux ethnies hutu - majoritaire - et tutsi - minoritaire (15% de la popu lation) mais qui détenait le pouvoir politique.

Les autorités ont prôné la consolidation de l'unité nationale, le respect des droits de l'homme et la restauration de l'autorité morale de l'État.

Alors que les trav aux de la Commission pour l'unité nationale ont débouché, en mai 1990, sur une charte des droits et des libert és, la redistribution des pouvoirs à l'échelle des provinces et des administrations et la mise en place d' une Cour des comptes visant à moraliser la vie publique ont été instituées.

Ces mesures, ains i que les orientations budgétaires privilégiant l'éducation, la santé et l'habitat, et la réins tallation des réfugiés de retour du Rwanda, ont marqué une volonté d'apaisement social et d'ouverture politique.

Pourtant, la situation économique se prêtait mal à de telles me sures.

En 1989, le service de la dette a atteint 45 millions de dollars et la chute du cours du café a amputé de 40% les recettes en devises.

De plus, la libéralisation du marché a relancé l'inflation (13% e n 1989), contraignant à la poursuite de la politique d'ajustement structurel dont les effets ont été en parti e amortis par un traitement social sélectif et par la stabilisation du prix du café payé aux paysans.

Néanm oins le régime, qui a rétabli sa crédibilité internationale, semblait assuré de la sympathie de l'opinion publique , la population ayant retrouvé certains espaces de liberté (réapparition de journaux d'opinion e t multiplication des associations).

Mais la recherche d'un compromis et la mise en cause de certaines situations acq uises ont entraîné des mécontentements.

Ainsi, le 3 novembre 1989, une tentative de coup d'É tat contre le président, fomentée par des proches d'un ancien ministre de la IIe République, a-t-elle é té déjouée.. »

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