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Brésil (1987-1988) : La crise sans fin

Publié le 12/09/2020

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« Brésil 1987-1988 La crise sans fin L'année 1987 a été un long cauchemar pour la "nouvelle République".

Le rêve du plan Cruzado a cédé sa place à une crise économique, sociale et politique sans précédent.

Le gouvernement de José Sarney, au pouvoir depuis 1985, n'a pas su affronter les problèmes structurels hérités du régime militaire.

Isolé de la société, mêlé à la corruption grandissante, il a plongé le pays dans le chaos institutionnel.

La lenteur des travaux de l'Assemblée constituante, et des scissions intervenues dans le Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB - gouvernemental) n'ont fait qu'aggraver la situation. Retour à la case départ? En avril 1987, l'arrivée de Luis Carlos Bresser Pereira à la tête du ministère des Finances était présentée comme une chance décisive: le pays connaissait alors une inflation de 20% par mois et le déficit public se révélait incontrôlable.

Le consensus formé autour de cet économiste et homme d'affaires accompli donnait à penser qu'il pourrait réussir là où ses deux prédécesseurs avaient échoué.

Le plan d'austérité qu'il a présenté, le cinquième du genre, visait à atteindre un excédent commercial de 9 milliards de dollars ; un taux de croissance de 3% pour 1987 (et de 6,5% pour les années suivantes).

Il cherchait à obtenir la réouverture du dialogue avec le FMI et les créanciers internationaux, ainsi que la conversion de la dette extérieure (117 milliards de dollars) en investissements.

Ce plan prévoyait aussi le contrôle restreint des prix ; le maintien de l'échelle mobile des salaires ; la réduction des taux d'intérêts ; une réforme fiscale ne devant pas pénaliser les couches moyennes ; et l'abaissement du déficit budgétaire en dessous du seuil de 2,7% du PIB. Ce train de mesures visait à combler les insuffisances du plan Cruzado, surtout après l'adoption du moratoire, en février 1987.

Deux mois plus tard, il fallait déjà déchanter.

Face à la montée des prix, Bresser Pereira décrétait la restriction des subventions de l'État et le blocage des salaires et de certains prix pendant une période de trois mois.

Fin décembre, il était obligé de démissionner, laissant un bilan catastrophique pour 1987: inflation officielle de 430% - un record historique -, déficit public dépassant 5,5% du PIB, et un taux d'intérêt mensuel moyen de 25%... Dans ce contexte, la récession s'est accélérée.

En douze mois, la production industrielle n'a augmenté que de 0,2% (9% de moins qu'en 1986) ; dans le secteur des services, les activités commerciales ont baissé de 25%.

Mais l'augmentation de la production agricole (14%) a permis d'atteindre un taux de croissance économique de 2,9% en 1987 (contre 8% l'année précédente).

Un niveau insuffisant cependant pour un pays dont la population augmente de 2,2% par an.

Seule la balance commerciale a présenté un bilan positif avec un excédent de 11 milliards de dollars, grâce à la réduction des importations et au rétrécissement du marché intérieur.

Les échanges classiques avec les États-Unis, le Japon et la CEE, ont été élargis par les accords économiques signés en 1987 avec l'Argentine et l'Uruguay, visant à la création d'un "Marché commun latino-américain".

En outre,. »

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