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SYNTHESE DE PHILO COURS La sensation est un phénomène produit par quelque chose d’extérieur sur un de nos organes de sens comme nos mains, aboutissant alors à la conscience d’une perception.

Publié le 08/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet :

SYNTHESE DE PHILO COURS



La sensation est un phénomène produit par quelque chose d’extérieur
sur un de nos organes de sens comme nos mains, aboutissant alors à la
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SYNTHESE DE PHILO COURS



La sensation est un phénomène produit par quelque chose d’extérieur
sur un de nos organes de sens comme nos mains, aboutissant alors à la
conscience d’une perception. La conscience permet à l’Homme d’avoir
connaissance de ses états, de penser et c’est en pensant que l’homme a
pour certitude d’exister.


En quoi…

Quelle est l’origine des idées ?


D’après Locke, l’homme ne peut exister qu’à travers ses sensations .
Celui-ci se doit de communiquer avec d’autres êtres humains a n
d’échanger leurs idées et leurs connaissances. La sensation, d’ailleurs, est
essentielle, elle est une clé pour l’Homme : c’est grâce à elle et uniquement
elle que nous sommes capables de trouver des idées et des
connaissances.  Rien n'est inné dans l’esprit : seule l'expérience sensible
apporte la connaissance.


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Toutes nos connaissances se fonderaient sur cette origine, les sensations, la
sensibilité. Nos sens perçoivent les objets extérieurs et transmettent au
cerveau les impressions produites : les couleurs, le chaud/froid, le rugueux,
l’amer, le bruit etc.

Mais toutes les idées ne dérivent pas des sens, comme le montrent la
capacité de l’Homme à l’abstraction. L’esprit ne recueille pas passivement
les idées obtenues par l’expérience sensible. La raison les prend pour
objets, donnant naissance à de nouvelles idées qui ont donc pour origine la
ré exion. Mais dans les deux cas, l’idée est une perception soit de la
sensation soit de la ré exion. Les idées de sensation et les idées de ré exion
forment l’expérience. C’est l’expérience qui permet la connaissance.

Elle lui permet de distinguer entre l’abstrait et le concret.

Locke dit que lorsque nous parlons de «  chat  », nous parlons d’une seule
chose car ce discours est issu d’une seule idée. Toutefois, lorsque nous
parlons de «  félins  », nous parlons d’un ensemble, donc des chats mais
aussi des lions et même des tigres. L’idée de « félin » contient les idées qui
naissent de «  chat  » . On peut alors rassembler sous un nom commun
plusieurs idées di érentes mais toujours similaires, en tout cas présentant
des points communs. C’est ainsi que se forment les idées universelles et les
termes qu’on emploie pour les désigner. ?

Certains corps sont hors de notre portée, trop éloignés. Nos
sensations, même si elles sont au fondement de nos connaissances selon
Locke, sont limitées. En e et, lorsque nous entendons la vague se déposer
sur la côte d’une plage, nous n’entendons pas le choc de chaque gouttelette
sur le sable mais seulement le son de la vague, l’ensemble des gouttelettes.
C’est pourquoi des objets de science comme le microscope nous donnent

accès à des choses impossibles à percevoir, des choses que nous n’aurions
jamais pu ressentir. La qualité est dans l’objet : nous le percevons par la
sensation.


Nos idées simples sont véritablement simples, et c’est pour cette
raison qu’elles sont des idées réelles. L’esprit ne pourrait pas produire des
idées simples, mais simplement les percevoir passivement. Les idées
complexes cependant agissent comme chimériques, c’est à dire sans
rapport avec la réalité. Toutefois certaines idées complexes apparaissent à
l’esprit comme vraies : l’apparence du centaure ne serait pas moins vraie
que celle du cheval. Il faut en réalité dire qu’il n’y a de vérité d’erreur que
dans le jugement, nos erreurs viennent d’une mauvaise liaison.


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Locke soutient la vérité de la sensation. Ce n’est qu’à travers les
sensations que l’Homme peut apprendre, que cela soit en communiquant
avec d’autres hommes ou à travers l’utilisation d’objets permettant la
perception de la sensation. Notre conscience nous permet d’assembler des
idées, que l’on peut rassembler a n de créer des idées universelles, mais il
faut faire attention à ne pas faire d’erreurs de jugements sur celles-ci, ce qui
pourrait mener à l’erreur.

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