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Bonheur - cours

Publié le 05/11/2021

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« BONHEUR Références : Pascal : « Tous les hommes recherchent d’être heureux.

(…) jusqu’à ceux qui vont se pendre.

» Pensées  quelque soient les actes que l’on pose, on recherche à être heureux au final. Pascal écrit, dans ses Pensées, que le repos est la plus terrible des expériences car l’homme se mettant à réfléchir sur son sort, y fait l’épreuve de l’ennui qui révèle la fragilité et la vanité de son existence.

Le repos donne un avant-gout de la mort, ce repos éternel. Calliclès, selon Socrate : a un tonneau percé, il passe son temps à remplir ce tonneau c’est-à-dire satisfaire ses désirs sans voir que son tonneau a un trou (il ne voit pas le mal).

À l’inverse, Socrate décide de mener une vie tempérante (sans excès), de satisfaire ses désirs simples.

Ainsi le tonneau est rempli et il est au repos.

 Il dépend de nous d’être heureux c’est-à-dire de choisir des désirs simple pour se retrouver comblé. Freud, Malaise dans la culture .

 « On dirait que l’intention humaine d’être heureux ne fait pas partie du plan de la création ».

Si César Borgia n’est pas heureux alors qu’il arrive à satisfaire tous ses désirs qui sera heureux ? Peut-être que le bonheur n’existe pas. Traité de la nature humaine ( 1739-1740), Hume  l’homme est animé d’un désir de compagnie-la sympathie-, qui explique qu’il ne peut être heureux tout seul.

Aussi puissant soit-il, un homme ne sera jamais heureux s’il n’y a personne avec qui partager son bonheur. Ce qu’il faut retenir : 1- Le bonheur dépend-il de nous ? Les sagesses antiques font le pari que le bonheur n’est pas qu’une affaire de chance, mais qu’il relève d’un art de bien vivre.

Les épicuriens nous enseignent ainsi que le bonheur réside dans le plaisir maitrisé, alors que les stoïciens considèrent que ce sont les actions vertueuses qui mènent à la tranquillité d’esprit.

2- Le bonheur n’est-il qu’une illusion ? L’idéal de bonheur prôné par les sagesses antiques semble relever du fantasme.

En effet, la tranquillité d’esprit peut se transformer en un ennui mortel, que les hommes fuient, selon Pascal, dans le « divertissement ».

Ainsi, il se pourrait, selon Schopenhauer, que le bonheur ne soir qu’une illusion existant par contraste avec le malheur, seule réalité de notre existence.

De plus, le fait que mon bonheur dépende aussi de celui des autres, qui ne sont pas plus satisfaits que moi, n’augmentent-il pas le risque d’être malheureux ? 3- Faut-il renoncer au bonheur ? Le pessimisme doit-il avoir le dernier mot ? On peut, au contraire, en tirer des enseignements.

On peut, d’abord, considérer avec Rousseau, que le bonheur est dans le plaisir pris à désirer et à imaginer une satisfaction.

On peut également concilier bonheur et insatisfaction, en considérant avec Mill, que le bonheur est affaire de jugement et de qualité des plaisirs.

On peut, enfin, soutenir comme Kant que le bonheur n’est pas la valeur suprême de notre existence et qu’il faut lui préférer la morale.. »

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