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BOBATE ALIA LS1Réécriture : DM de philosophieLa raison est déterminée par des inclinations sensibles, pas forcément morales, influençant sur notre volonté.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet :

BOBATE ALIA

LS1

Réécriture : DM de philosophie

La raison est déterminée par des inclinations sensibles, pas forcément morales, influençant sur notre volonté.
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« BOBATE ALIA LS1 Réécriture : DM de philosophie La raison est déterminée par des inclinations sensibles, pas forcément morales, influençant sur notre volonté.

L’homme n’est pas que raisonnable, c’est un être sensible, qui est ordonné par la loi morale, qui tend à aller vers le bien.

Il donne un sens à ce monde par ce qu’on appelle le Souverain bien.

Le souverain bien est objet de notre volonté, il désigne la loi morale qui serait le fondement de la détermination de notre volonté, c’est-à-dire qu’il combine la vertu et le bonheur. Pour atteindre cette vertu, il doit être conforme à la loi morale.

La loi morale est universelle et inconditionnelle, elle est ordonnée par la raison pure.

Mais obéir indépendamment des inclinations sensibles est impossible à l’homme, il y a un conflit majeur entre nos principes moraux, les maximes et la loi morale.

Alors dans quelle mesure et jusqu’à quel point le postulat de l’immortalité de l’âme rend-il possible l’effectuation du commandement de la loi morale ? Dans le chapitre II de la 1ère partie du livre II de la Critique de la raison pratique , écrit par Kant, celui-ci traite de l’immortalité de l’âme comme postulat de la raison pratique pure, qui serait la condition de la perfection morale, donc de la vertu.

Selon lui, si l’on admet l’immortalité de l’âme sans pouvoir la prouver, cela ferait partie de la solution sur la possibilité du souverain bien.

Il part du concept de bonne volonté, une volonté dont les intentions sont pures.

Une volonté qui obéit au concept du devoir. Nous tenterons d’éclaircir, d’expliciter les différents propos de Kant.

Pour cela nous nous demanderons, dans un premier temps si le souverain bien est impossible à accomplir à travers la théorie kantienne de la téléologie de la volonté bonne, puis comment peut-on accéder cette conformité morale avec la mise en place et l’analyse du postulat de l’immortalité de l’âme, et enfin comment un être raisonnable et fini peut-il atteindre le souverain bien dans ce monde sous différentes échelles .

Tout d’abord, le souverain bien semble impossible à accomplir par sa co ndition première de la vertu.

En effet, le souverain bien est conditionné par la morale, c’est la loi morale qui ordonne à notre volonté.

Cependant, ce n’est pas si simple car pour atteindre le souverain bien, ce bonheur et cette vertu, il faut être en accord total avec la loi morale, d’obéir distinctement des inclinations sensibles.

Kant identifie l’objectif de l’humain d’une volonté bonne, c’est à dire d’une production du souverain bien dans ce Monde, ici et maintenant.

Le souverain bien est la combination de la vertu et du bonheur dicté par la loi morale.

On peut donc concevoir une liaison naturelle et nécessaire entre la conscience de la moralité et l’attente d’un bonheur conditionné par cette même moralité.

Ce bonheur en est la conséquence.

Cette volonté à aller vers le souverain bien a une condition.

Elle est question de décision, de choix, mais dictée par la loi morale, c’est à dire par la raison.

La morale est régulée par trois impératifs : l’impératif catégorique qui se distingue en posant une action comme nécessaire et inconditionnelle, indépendamment de la fin à atteindre ; l’impératif hypothétique qui représente une action comme nécessaire pour parvenir à une certaine fin ; et l’impératif pratique qui est la conséquence directe de l’homme selon Kant, qui doit agir de la même manière pour lui comme pour les autres. Il faut donc que la loi morale soit dans un premier temps possible.

Cet accomplissement total de la volonté à la loi morale s’appelle la sainteté, c’est la volonté conforme à loi morale qui est aussi la condition pour atteindre le souverain bien.

La sainteté est par définition un terme d’origine religieuse qui désigne une personne recherchant la perfection morale aux yeux de Dieu, ou qui est. »

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