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Birmanie.

Publié le 18/05/2020

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« Birmanie. 1 PRÉSENTATION Birmanie ou Myanmar , en birman Myanma , pays d’Asie du Sud-Est, situé dans la péninsule indochinoise.

En 2005, le siège de sa capitale est transféré de Rangoun à Pyinmana. La Birmanie est limitée au nord par la région autonome du Tibet (Chine), à l’est par la Chine, le Laos et la Thaïlande, au sud par la mer des Andaman et à l’ouest par le golfedu Bengale, le Bangladesh et l’Inde. La Birmanie est une union fédérale composée de sept États peuplés de non-Birmans (Arakan, Chin, Kachin, Karen, Kayah, Shan et Môn) et de sept « divisions » habitéespar des Birmans (Rangoun, Irrawaddy, Mandalay, Sagaing, Tenasserim, Magway et Pégou).

La région côtière est connue sous le nom de basse Birmanie et la région del’intérieur sous celui de haute Birmanie. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief et hydrographie La superficie totale du pays est de 676 552 km².

La Birmanie présente trois régions naturelles distinctes.

Deux ensembles de massifs montagneux à l’ouest, au nord et àl’est, encerclent une longue dépression centrale parcourue par l’Irrawaddy (2 100 km).

À l’ouest, l’Arakan Yoma est un ensemble de reliefs qui s’étend jusqu’en Assam,d’altitude comprise entre 1 500 m et 2 000 m, culminant à 3 053 m dans les monts Chin et Naga.

Le plateau Shan, à l’est de la dépression, est un immense canyon traversépar la Salouen, qui se jette dans l’océan Indien (golfe de Martaban).

C’est une région de collines ménageant des vallées et des bassins favorables aux établissementshumains.

Entre le rebord du plateau Shan et les premiers contreforts de l’Arakan se trouve la région centrale, une plaine qui est le berceau historique de la Birmanie drainéepar l’Irrawaddy, la Chindwin et la Sitang.

Le pays est très étiré et sa partie la plus large ne dépasse pas 960 km.

Dans l’extrême nord du pays, le Hkakabo Razi (5 881 m)est le plus haut sommet d’Asie du Sud-Est.

Les côtes (1 930 km) sont très variées : rectilignes à l’ouest, jusqu’au delta de l’Irrawaddy qui avance de 50 m par an, ellesforment un littoral de submersion au Tenasserim. 2.2 Climat La Birmanie, située sous le tropique du Cancer, est soumise à un climat tropical avec une période de mousson, de mai jusqu’en novembre, qui frappe surtout les régions del’Arakan (4 000 mm d’eau par an) et du Tenasserim.

Le bassin de haute Birmanie bénéficie, quant à lui, d’un climat plus sec, aux pluies irrégulières.

Ainsi, les précipitationsannuelles moyennes peuvent varier entre les deux régions de 2 000 mm à 800 mm.

Les températures moyennes varient de 21 °C en hiver à près de 40 °C en été. 2.3 Flore et faune La forêt couvre près de 48 p.

100 du territoire (68 p.

100 il y a trente ans).

Les régions très exposées à la mousson abritent ainsi de vastes réserves de tecks (70 p.

100 desréserves mondiales), de bois de fer ou d’hévéas.

Mais le reste du pays compte également de nombreuses autres essences, comme l’acacia, le bambou, le palétuvier, lecocotier, le chêne ou le pin et plusieurs variétés de rhododendrons.

Les agrumes, les bananes, les mangues et les goyaves poussent dans les régions côtières. Une faune sauvage habite les plateaux de haute Birmanie.

On y trouve des éléphants (souvent domestiqués), des rhinocéros, des buffles sauvages, des sangliers etplusieurs espèces de cerfs et d’antilopes.

Mais le pays possède également une multitude de singes, de tigres, de léopards, de chats sauvages et de tapirs, plus de1 200 variétés d’oiseaux (perroquets, paons, faisans, corbeaux, hérons, etc.), de nombreuses espèces comestibles de poissons d’eau douce, sans oublier les crocodiles, leslézards, les cobras, les pythons et les tortues. 2.4 Ressources naturelles Les principales ressources naturelles sont agricoles et minières.

La forêt, avec ses quelque 250 essences, présente un intérêt commercial certain, et la région de basseBirmanie offre des conditions climatiques exceptionnellement favorables à la culture du riz.

Le sous-sol est riche et le pays compte d’importants gisements de plomb, zinc,argent, tungstène, charbon, pétrole, mais également rubis, jade et saphir. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie La population de la Birmanie était estimée en 2008 à 47,8 millions d'habitants (soit une densité de 73 habitants au km 2), le dernier recensement remontant à 1983.

L’unité du pays est mal réalisée : les Birmans proprement dits représentent environ 80 p.

100 de la population, mais plusieurs minorités indigènes avec leur langue, leur culture etleur État propres revendiquent leurs différences.

Il s’agit principalement des Chins (dans les montagnes du Nord-Ouest), des Kachins (à l’extrême nord), des Karens (enbasse Birmanie), des Shans (le long de la frontière thaïlandaise) et des Môns (dans la région du delta de l’Irrawaddy).

La Birmanie abrite également quelques centaines demilliers de Chinois, d’Indiens et de métis.

La population est rurale à plus de 69 p.

100. 3.2 Villes principales Principal port de mer et ancienne capitale (1948-2005), Rangoun, appelée officiellement Yangon depuis 1989, compte 3 874 000 habitants.

Mandalay (801 707 habitants),en Birmanie centrale, est un centre commercial essentiel et la capitale culturelle du pays.

Moulmein, devenue officiellement Mawlamyne en 1989 (219 961 habitants), etSittwe (107 621 habitants) sont deux ports importants.

La ville de Pyinmana (environ 60 000 habitants), située dans le centre du pays, à environ 300 km au nord deRangoun, est amenée à se développer en devenant en novembre 2005 la nouvelle capitale du pays. 3.3 Langues et religions Le birman, la langue officielle, appartient à la famille des langues sino-tibétaines.

Elle est parlée par près des deux tiers de la population.

Son alphabet repose sur le sanskritet le pali, les deux langues sacrées du bouddhisme.

La plupart des minorités ethniques utilisent des langues et des dialectes (126 au total) appartenant aux rameaux deslangues tibéto-birmanes et môn-khmer.

L’anglais et le chinois sont également utilisés. Plus de 85 p.

100 des Birmans pratiquent le bouddhisme du petit véhicule (doctrine Theravada), parfois teinté d’animisme (culte des génies).

Les Karens et les Chins ont ététardivement christianisés ( XIXe siècle).

On trouve également en Birmanie un petit nombre d’hindous et de musulmans. 3.4 Éducation. »

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