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Biologie évolutive et pratiques agricoles

Publié le 12/04/2025

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« Biologie évolutive et pratiques agricoles Impact de l’agriculture intensive sur la biodiversité Introduction Depuis la révolution agricole, l’homme a cherché à maximiser les rendements agricoles pour nourrir une population grandissante.

Cela a conduit à un modèle d’agriculture intensive, caractérisé par l’utilisation massive d’intrants(engrais, pesticides, herbicides) et la monoculture (culture d’une seule espèce végétale sur une longue période).​ Cependant, ces pratiques ont un impact direct sur la biodiversité, affectant les sols, les forêts et les espèces vivantes.

Nous allons analyser ces effets sous l’angle de la biologie évolutive, qui étudie comment les êtres vivants s’adaptent aux changements de leur environnement sur le long terme. 1.

La déforestation liée à l’agriculture L’expansion de l’agriculture s’est souvent faite au détriment des forêts. ●​ En Nouvelle-Zélande, la couverture forestière a drastiquement diminué : seulement 27 % des forêts subsistent aujourd’hui, contre une couverture beaucoup plus étendue avant l’arrivée des Européens au XVIIIe siècle (Doc.

1). ●​ Cette déforestation est en grande partie due à l’élevage bovin intensif, qui empêche la régénération des arbres (Doc.

3). ●​ Or, les forêts sont essentielles pour la biodiversité, car elles abritent de nombreuses espèces et participent au cycle du carbone. 🔹 Définition : La biodiversité désigne la diversité des espèces vivantes et de leurs interactions dans un environnement donné. 2.

Effet des pesticides sur la biodiversité des sols Les pesticides sont largement utilisés en agriculture pour éliminer les parasites, mais ils ont aussi des effets négatifs sur les organismes bénéfiques. ●​ Par exemple, les vers de terre, qui jouent un rôle crucial dans l’aération et la fertilité du sol, voient leur population diminuer avec l’augmentation de l’utilisation des pesticides (Doc.

2). ●​ Selon une étude (Pelosi et al., 2014), lorsqu’aucun pesticide n’est utilisé, on trouve en moyenne 5 vers de terre par mètre carré de sol cultivé.

Ce nombre chute à moins de 2 vers lorsque l’indice IFT (quantité de pesticides appliqués) est de 3,8. 🔹 Définition : L’indice IFT (Indice de Fréquence de Traitement) mesure l’intensité de l’usage des pesticides dans une culture. Moins de vers de terre signifie une diminution de la fertilité des sols, ce qui rend les cultures plus dépendantes des engrais chimiques, créant un cercle vicieux. 3.

La perte de diversité génétique des cultures L’agriculture moderne repose sur la monoculture intensive, où seules quelques variétés sont cultivées à grande échelle. ●​ En France, l’indice Ht (qui mesure la diversité génétique des variétés de blé) a chuté de manière significative entre 1910 et 2000 (Doc.

4)..... »

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