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Biographie de LEQUIER (Jules).

Publié le 16/05/2020

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LEQUIER Jules. Philosophe français. Né en 1814 à Quintin (Côtes-du-Nord) dans une famille très catholique, mort à Plérin (Côtes-du-Nord) le 11 février 1862. Il fait ses études au petit séminaire de Saint-Brieuc, puis au collège Stanislas de Paris, avant d’entrer à l’Ecole Polytechnique en 1834, où il rencontre Renouvier qui allait devenir son ami et son disciple. Sur un coup de tête, il démissionne de l’école, se retire en Bretagne, vit quelque temps dans une complète solitude et traverse, sous l’influence intellectuelle de Lamennais, une douloureuse crise religieuse : il délaisse les pratiques catholiques et esquisse une tentative de christianisme romantique et social, plus modéré toutefois que celui de l’auteur des Paroles d’un croyant . En 1843, lorsqu’il rentre à Paris et retrouve Renouvier, sa crise mystique est terminée et il est revenu à la foi de son enfance. Quelques années plus tard, Lequier se présente aux élections comme catholique républicain, mais il est battu et s’enferme à Plérin, dans une solitude sauvage et laborieuse. Ses nerfs s’exaspèrent, il a même, en 1851, une crise de folie et commence alors à mener une vie vagabonde et misérable, intentant d’extravagants procès, souffrant d’idées de persécution. S’étant vu refuser, le 11 février 1862, la main de Mlle Deszile, qu’il aimait sans être payé de retour depuis plus de dix ans, Lequier dit adieu à ses voisins et s’avança dans la mer. Il n’est pas revenu de cette ultime baignade qui a pu accréditer la thèse d’un suicide. Lequier fut toute sa vie déchiré entre l’ardeur de croire, qui tend vers la liberté, et l’esprit scientifique de son époque, qui acculait les esprits au déterminisme. Toute son oeuvre, restée à l’état de fragments — La Recherche d’une première vérité (1865) —, se présente comme un effort pour fonder la liberté en raison : en fait, la liberté reste pour Lequier l’objet d’une sorte de pari pascalien. Sa valeur ne se prouve pas par une démonstration, mais par la vie même. La liberté affranchit l’être, elle nous donne la certitude personnelle, elle est donc « la condition de la connaissance ». Ce philosophe malheureux, avide de gloire mais resté ignoré de ses contemporains, est à l’origine de toutes les philosophies de la liberté et de la croyance de la fin du XIXe siècle, en réaction contre le matérialisme alors en cours et qui se développeront soit chez Secrétan, sur le plan moral, soit chez Boutroux, sur le plan de la connaissance, soit surtout chez Renouvier, qui a fort bien rendu hommage à celui qu’il appela son maître.

♦ « Certaines de ses analyses surpassent en profondeur de pénétration et force de sentiment tout ce que je connais de notre littérature philosophique. » Renouvier. ♦ «Nul philosophe n’eut une vie plus amère. Conscient de son génie, il ne put le révéler qu’à un cercle d’intimes; et ce n’est qu’après sa mort que furent publiés les fragments de son œuvre laissée inachevée. » Jean Wahl.

« LEQUIER (Jules). Né à Quintin (Côtes-du-Nord) en 1814, se suicida en gagnant la haute mer à la nage près de Saint-Brieuc, en 1862.Élève de l'École Polytechnique, et officier, il démissionna en 1838, puis il dut être interné à la clinique du Dr Blanche.Il n'a pas laissé d'oeuvre philosophique, mais sa pensée influença beaucoup Renouvier, qui écrivit sa biographie.C'est surtout le problème de la liberté qui le préoccupa ; il assimile la liberté à la connaissance elle-même.

On nepeut « supprimer le libre-arbitre sans supprimer la science, parce que le libre-arbitre est la condition de la certitude».

Catholique, Lequier résoud le problème de Dieu par cette formule : « L'homme délibère et Dieu attend ». Œuvre principale : Recherche d'une première vérité, fragments posthumes.. »

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