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Biographie de LACHELIER (Jules).

Publié le 16/05/2020

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« LACHELIER (Jules). Né et mort à Fontainebleau (1832-1918).

Agrégé de philosophie (1863), docteur ès lettres (1871) et professeur à l'École Normale Supérieure de 1864 à 1875. Le monde que l'expérience nous révèle devient objet de pensée grâce à l'induction.

De la contingence des faits, onpasse ainsi a la nécessité des lois.

Il admet la loi des causes efficientes et la loi des causes finales.

La pensée a uneréalité primordiale.

La philosophie de Lachelier est un véritable spiritualisme. Il fut Monsieur Lachelier ; professeur inspecteur, président comme l'autre fut Marc-Aurèle, tous deux boursiers.

Néssous le signe du devoir et du talent, qui font les hommes tristes.

Vous trouverez la description de l'espèce dans laRabouilleuse.

Ce sont les Grands-Commis que le Roi Quatorze inventa pour le service de l'Empereur et de laRépublique.

Ceux que la carrière tente, consultez les dates et les titres de Lachelier, qui l'eut ample et parfaite,sans hôte, sans pétition contre, cette chance de naître d'un capitaine de la marine en retraite, pour toujours doncun peu capitaine et quasi retraité.

Universitaire et Français comme on n'ose plus l'être, on a bien tort : quand onl'est, cela se devine toujours.

De quoi rougir ? Lachelier fit respecter le respectable, stoïcien sans trace aucune derévolte.

“ Soutien de l'ordre ”, comme disait Alain du facteur rural, le même souci du juste qui est juste, au regret devous déplaire ; le reste de ses pensées pour soi, dans la cassette du dedans, comme un boursier qui se reprocheraitde plaire, mais il se souvient de ne pas déplaire il n'a pas le droit.Ceux, comme Lachelier, qui furent prudents, n'ont pas démérité.

Il s'agissait de restaurer l'enseignement de laphilosophie que l'héritier Bonaparte avait foudroyé (quel honneur !).

Duruy aidant, Lachelier jeune veut bien.

On peutdire qu'il inaugure l'agrégation de philosophie.

Il donne un modèle, qui est si simple qu'il restera inégalable :révérence et loyauté.

Ravaisson l'avait instruit d'Aristote.

Fidèle aux deux ; à Kant aussi, qui est à l'opposéd'Aristote, fidèle à soi fils du capitaine, à son Dieu de petit garçon studieux.

D'une plume exacte et fine, il aurait puécrire tant et tant ! Il se contenta de se chanter le poème d'Aristote, sous un prétexte de thèse universitaire,acceptant et jugeant le mécanisme arrogant des seigneurs de la science.

Un titre ingrat : Le Fondement del'Induction (1871).

C'est une rêverie : la vie qui vit, qui est bien autre chose qu'un mécanisme, qui s'invente sonordre, qui est déjà et sera la pensée, la nôtre, Dieu au-delà.

La charte d'un nouveau spiritualisme, le même, où lesréalités l'une sous l'autre, les causes efficientes subordonnées aux finales ; la liberté, la seule qui ne soit folie, étantde trouver les moyens nécessaires qui réaliseront la fin.

C'est à l'esprit inventeur de dire quelle fin.

Et quand laraison est au bout de ses raisons, ne peut-elle préjuger d'un ordre encore, qui serait de l'au-delà ou du vrai Dieu ?Psychologie et Métaphysique (1885) nous approche davantage de l'extrême pointe de l'esprit par l'esprit seréfléchissant, car nous sommes esprit et nature mais à la pointe.

La Foi, quand le savoir renonce ; Kant dépassantAristote ou le complétant, ou Pascal.

L'au-delà par delà.L'entretien mémorable où Lachelier répondit à Durkheim.

On connaît la thèse du tribun : “ Le Dieu c'est notreenthousiasme ! ” Mais à quatre-vingt un comme à douze on ne prend pas ainsi le fils du capitaine.

Dieu, qui n'a pasde galons, une fois pour toutes dans la retraite, au-delà.

Il est de l'ordre de la solitude.

“ Le dieu auquel je pensen'est pas celui qui naît et qu'on adore dans les carrefours.

” Il y a un point d'esprit où religion et philosophie sont àconfondre, toutes deux suspectes.

Une ciguë, pour Monsieur l'Inspecteur ! Œuvres principales : Du fondement de l'induction (1871), Psychologie et Métaphysique (1885).. »

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