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Bénin (1995-1996)

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/1/450073.txt[12/09/2020 03:40:15] Bénin 1995-1996 Le 6e sommet de la Francophonie, réuni du 2 au 4 décembre 1995 à Cotonou, est venu couronner le mandat de chef d'État de Nicéphore Soglo, mais ne lui a pas servi de tremplin à l'élection présidentielle des 3 et 18 mars 1996, malgré l'éclat de la rencontre (200 millio ns FF d'investissements, dont 115 de la France) et son succès diplomatique.

Ce sommet a fait de la Francopho nie un espace de solidarité politique.

A la tête du Bénin de 1972 à 1991, instigateur d'une dictature militaire aux accents marxistes qui avait conduit le pays à la faillite, le général Mathieu Kérékou (soixante-deux ans) dit "le caméléon", a devancé au second tour, avec 52,49 % des suffrages, son vainqueur de 1991, N.

So glo, alors symbole de la démocratisation en Afrique.

Ces élections se sont tenues dans un c limat tendu de forte mobilisation populaire (plus de 80 % de participation).

Une gestion maladroitement autoritaire et par trop népotique du pouvoir, une "guérilla" permanente à propos des budgets et des relations avec le FMI (Fonds monétaire international) entre la Présidence et le Parlement - où l'opposition était majoritaire (48 sièges sur 82) - ont isolé le président sortant.

Soutenu dès le premi er tour par Albert Tévoedjré (14 % des voix en 1991), M.

Kérékou a bénéficié au second tour des dé sistements du président en exercice du Parlement et dirigeant du Parti social-démocrate, Bruno Amoussou, et de l'ancie n président de l'Assemblée nationale (1991-1995), le très libéral Adrien Houngbédji qu'il avait fa it condamner à mort en 1975.

Ce dernier a été remercié par l'octroi d'un poste de Premier ministre non prévu par la Constitution.

Pendant les cinq ans de réformes économiques - privatisations, nou velle fiscalité - socialement douloureuses mais nécessaires pour sortir le pays d'une situation de banqueroute, M.

Kérékou avait su se faire oublier, héritant en 1996 d'un pays où les salaires étaie nt payés, et où la confiance des bailleurs de fonds n'était pas entamée.

La situation économique apparaissait donc "acceptable" malgré un fort déficit du budget 1996, susceptible d'être réduit par une filière coton en pleine expansion.

Dès avril 1996, en tournée dans les quatre États voisins, M.

Kérékou a notammen t réchauffé les rapports entre le Bénin, pays de transit commercial, et son puissant voisin nigérian.. »

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