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Bénin (1993-1994)

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/1/450075.txt[12/09/2020 03:40:15] Bénin 1993-1994 En appelant au gouvernement, en septembre 1993, sept personnalités lu i étant proches sans consulter le Parlement comme le prévoit la Constitution, le président Nicéph ore Soglo, élu en mars 1991, a mécontenté une classe politique béninoise divisée et parfois versatile, lui reprochant son exercice solitaire et par trop familial du pouvoir.

L'omniprésence dans les affaires pub liques de son épouse - dont le parti Renaissance du Bénin n'a pas connu, en 1993, le succès attendu - e t le rôle éminent de son beau-frère, secrétaire général de la Présidence et ministre d'État, d ans la marche du pays, ont alimenté les critiques virulentes du dirigeant du mouvement Notre cause commune (NCC) Albert Tévoedjré, ancien candidat à la présidentielle de 1991, très actif, et ont renforcé les ré serves du groupe parlementaire Démocratie et solidarité animé par le président de l'Assemblée nationale A drien Houngbédji, opposant au chef de l'État.

Plus heureux dans le cadre de la sous-région, le président béni nois a été reconduit pour un an, en août 1993, à la tête de la CEDEAO (Communauté économique des É tats d'Afrique de l'Ouest) où il a fait progresser la solution du conflit du Libéria.

Il a pris ses distances dans la crise togolaise après avoir accueilli 200 000 réfugiés fuyant les exactions du régime voisi n.

Pays de transit vers le Sahel mais aussi vers le voisin géant nigé rian, le Bénin, "bon élève" du FMI depuis 1990 après dix-sept ans d'étatisation sous le régime "marxiste- léniniste" du général Mathieu Kérékou, a reçu en tant que "vitrine de la démocratisation" un traitement trè s privilégié des bailleurs de fonds.

Malgré des signes encourageants (meilleures rentrées fiscales et douanières) et une forte hausse des exportations de coton, les déficits budgétaires (7% du PIB) et c ommercial ont pourtant été importants en 1993.

La dévaluation du franc CFA, en janvier 1994, a déclenché une forte inflation (de l'ordre de 40%) et un regain de l'action syndicale des étudiants et de la Confédé ration générale des travailleurs béninois, dont plusieurs grèves ont paralysé le secteur public en mars 1994, qui fut aussi le mois des manoeuvres militaires franco-béninoises.. »

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