Bénin (1989-1990)
Publié le 12/09/2020
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Bénin 1989-1990
Au Bénin, où le marxisme-léninisme qui régnait depuis 1974 a
vait été, selon une expression du général
Mathieu Kérékou, "mis dans la poche", c'est-à-dire en veilleuse
, en 1990 il a été carrément jeté aux
orties.
Du 19 au 28 février 1990, près de 500 représentants de
toutes les couches sociales et de toutes
sensibilités, réunis pour une conférence dite des "forces vives
de la nation", se sont mis d'accord pour
démettre l'ancien gouvernement "révolutionnaire", dissoudre l'Asse
mblée nationale et élire un nouveau
Premier ministre, Nicéphore Soglo, ancien administrateur de la Banque
mondiale.
Le général Kérékou,
resté président de la République et chef de l'État, n'est en
revanche pas demeuré chef de gouvernement
ni chef de l'armée.
En d'autres termes, il ne dispose plus d'un pouvo
ir réel.
La nouvelle équipe doit, dans un délai d'un an, faire voter une Co
nstitution garantissant les libertés
d'association, d'opinion et de presse ainsi qu'une réelle séparati
on des pouvoirs.
Elle doit aussi organiser,
sur la base de cette Constitution nouvelle, des élections libres et d
émocratiques, et faire passer dans les
faits un discours généreux de lutte contre la torture et la violat
ion des droits de l'homme.
Tous les
détenus politiques ont été libérés, les exilés sont re
ntrés au Bénin et la langue de bois a disparu des
journaux et de la télévision.
Le 26 mars 1990, les écoles ont r
ouvert après plus d'un an de fermeture et
les fonctionnaires en grève ont repris le travail.
Il ne leur restait
plus qu'à avaler de plein gré la pilule de
l'ajustement structurel.
Autre institution sortie de la conférence nationale, le Haut conseil
de la République, sorte d'assemblée
constituante et législative provisoire.
Il est présidé par Mgr
Isidore de Souza, évêque coadjuteur de
Cotonou, et comprend, outre d'anciens présidents de la République
tel Émile Derlin Zinsou, des
représentants syndicaux, Timothée Adanlin et Léopold Dossou, ai
nsi que des représentants d'associations
locales de développement.
Une seule ombre au tableau: le Parti communiste du Dahomey (PCD), acti
f dans l'opposition au régime
du général Kérékou, n'a pas participé à la conféren
ce nationale.
Mais il semble fortement implanté dans le
centre et le sud-ouest du pays.
Un test important pour la démocratie
naissante au Bénin: le PCD sera-t-il
intégré dans le nouveau jeu démocratique?.
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