Bénin (1985-1986)
Publié le 12/09/2020
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Ancien royaume africain de la côte du golfe de Guinée qui s'étendait à l'O. du fleuve Niger, jusqu'aux environs de Lagos (dans l'actuel Nigeria). Il avait pour capitale la ville de Bénin. Fondé vers le XIIe s. par un prince des Yoroubas, le Bénin fut gouverné par des rois, les obas, de caractère sacré, et qu'on honorait - encore au siècle dernier - par des sacrifices humains. Les Portugais entrèrent dès 1472 en relation avec ce royaume, qui s'enrichit par le commerce de l'ivoire, de l'huile, des épices, et surtout par la traite des esclaves. Le Bénin conserva son indépendance jusqu'à la fin du XIXe s. Les Anglais lui imposèrent leur protectorat en 1897, mais, jusqu'à nos jours, s'est perpétuée la dynastie des rois du Bénin. Le Bénin est resté célèbre par son art, l'un des plus remarquables de l'Afrique noire, qui atteignit son apogée aux XVIe/XVIIe s., avec les plaques sculptées en bronze qui décoraient le palais de l'oba, les objets d'ivoire et des têtes en bronze dites « reines mères ». Depuis le 1er déc. 1975, Bénin est le nom officiel du Dahomey.
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Bénin 1985-1986
Au Bénin (ex-Dahomey), le général Mathieu Kérékou a fê
té, le 26 octobre 1985, son treizième
anniversaire à la tête du pays.
C'est un record dans ce pays connu
auparavant pour la fréquence de ses
coups d'État.
Cependant, le bilan économique est loin d'être brillant.
Le budget
de l'État repose essentiellement sur des
revenus douaniers et fiscaux qui ont fortement chuté depuis la fermet
ure de la frontière bénino-nigériane,
le 31 décembre 1983.
Depuis, le versement des salaires de la fonction
publique est devenu un casse-tête
mensuel.
La crise est allée en s'aggravant, exigeant des mesures é
nergétiques que le gouvernement
hésite à adopter.
Refusant de suivre à la lettre les conseils d
u Fonds monétaire international (FMI), il n'a
en fait pris aucune mesure.
Les sociétés d'État, lourdement dé
ficitaires, n'ont pas été restructurées.
La
Banque commerciale du Bénin, seule banque commerciale du pays, s'est
trouvée déséquilibrée.
Il a été
question d'autoriser la Banque internationale de l'Afrique de l'Ouest (
BIAO) à ouvrir des guichets mais le
dossier est resté dans les tiroirs.
Début 1986, les négociations globales pour le rééchelonnemen
t des dettes extérieures n'avaient toujours
pas eu lieu.
Un projet de prêt de l'Association internationale de dé
veloppement (AID, Banque mondiale) -
en vue d'une restructuration et d'un ajustement sectoriel -, à l'é
tude depuis 1983, n'avait pas encore fait
l'objet d'une décision.
L'agriculture est restée le seul secteur é
conomique stable du pays, centré autour
des produits traditionnels: coton, arachides, noix de palme, café, ma
ïs, ignames.
La production pétrolière, mise en route en 1982, a contribué ce
pendant à l'augmentation du PIB, évaluée
à 15,6% en 1982, à 4,6% en 1983 et à 8,2% en 1984.
Le gisement
pétrolifère de Sémé produit environ
400 000 tonnes par an.
Les autorités de Cotonou, insatisfaites de l'a
ccord d'exploitation passé avec une
société norvégienne, la Saga Petroleum Benin, ont décidé
de rompre et de prendre attache avec la
Panoco (Pan Ocean Oil Company), société américaine basée e
n Suisse et dirigée par un Italien, Vittorio
Fabri, de réputation douteuse.
La situation économique préoccupante du pays a entraîné, en
mai 1985, une forte agitation en milieu
scolaire et estudiantin: grèves de plusieurs semaines, manifestations
de rue.
Le gouvernement a réagi
brutalement par la fermeture des établissements scolaires, le renvoi
du ministre de l'Éducation nationale,
Michel Alladaye, et l'arrestation de nombreux cadres et étudiants, tr
ansférés dans une prison
spécialement construite à Sègbana, dans le nord du pays.
Amnest
y International, dans un communiqué
publié en décembre 1985, a exprimé son inquiétude au sujet d
e l'arrestation d'une centaine de
personnes.
Le nombre a augmenté depuis.
Le gouvernement soupçonne
les opposants d'appartenir au
Parti communiste dahoméen, qu'il voudrait démanteler.
Pour ce pays
au moeurs affables, est-ce le début
d'un engrenage fâcheux?.
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