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AUTRUI (résumé de cours)

Publié le 06/10/2021

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« L'essentiel du cours Autrui est un autre moi, mais autre que moi.

Sa rencontre suppose la vie en communauté ; et comme je ne saurais être moral tout seul, la moralité à son tour suppose cette rencontre.

Autrui me permet-il de prendre conscience de moi-même et du monde ? • Pour Descartes, je n'ai pas besoin d'autrui pour prendre conscience de moi­ même (cogito).

Mais tout seul, puis-je avoir conscience d'exister? Selon Husserl, ma conscience est d'emblée rapport au monde et à autrui.

Le monde dont je suis conscient n'est pas un désert vide, car je peux deviner la trace d'autrui derrière les choses : le chemin sur lequel je marche n'a p �s été tracé par mes seuls pas. • Pour Husserl, la distinction entre moi, le monde et autrui repose sur le lan­ gage : autrui, à la différence des choses, répond quand je lui parle.

La possibilité du dialogue fonde ainsi une« communauté intersubjective �. • Pour Hegel, autrui est comme u _ii_g:li!9lr: me disant qui je suis.

Il faut le miroir de l'autre pour que la conscience que nous avons de nous ne soit pas une illusion : ce qui différencie le fou qui se prend pour Napoléon de Napoléon, c'est qu'autrui ne reconnaît pas le fou pour ce qu'il croit être.

La reconnaissance d'autrui, rapport de force ou sentiment moral? • Je ne deviens pas homme tout seul, car mon humanité repose sur la reconnais­ sance qu'autrui daigne m'accorder.

Or, il ne suffit pas que je reconnaisse autrui pour qu'il me reconnaisse.

C'est le sens de la dialectique du maître et de l'esclave chez Hegel. • Si je reconnais autrui comme un autre homme, alors, c'est lui qui va me domi­ ner : la reconnaissance ouvre une rivalit{à mort dont l'enjeu est le choix entre la vie et la liberté.

Dans cette lutte, l'esclave est le premier à lâcher prise : il préfère abandonner sa liberté plutôt que de risquer sa vie.

Le maître oblige l'autre à reconnaître son humanité en renonçant à la sienne. • Faisant d'autrui un moyen d'assouvir ses désirs, le maître méconnaît la liberté véritable : je ne suis véritablement libre que si je reconnais qu'autrui, malgré toutes ses différences, est le même que moi.

C'est parce qu'autrui, malgr� �1:s. »

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