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Autriche (2005-2006): Test électoral

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/0/450157.txt[12/09/2020 18:50:51] Autriche 2005-2006 Test électoral En octobre 2005, trois élections régionales ont eu lieu pour renou veler les parlements des Länder de Styrie, du Burgenland et de Vienne.

En Styrie surtout, les résultats ont été attendus avec curiosité : et, de fait, le parti qui occupait le premier rang, l’ÖVP (Parti populai re d’Autriche, conservateur), en a été l’un des perdants avec le FPÖ (Parti libéral d’Autriche, populiste) et le BZÖ (Alliance pour l’avenir de l’Autriche, fraction du FPÖ ayant fait scission en 2005 sous l’impulsion de Jö rg Haider).

L’ÖVP a ainsi perdu la majorité au parlement du Land et, pour la première fois depuis 194 5, le siège de gouverneur, désormais occupé par Franz Voves (SPÖ, Parti social-démocrate).

Le FPÖ a quant à lui perdu tous ses sièges et le BZÖ, qui se présentait pour la première fois devant des élec teurs depuis sa création, a connu un résultat désastreux : 1,7 %.

La formation communiste du KPÖ a réalisé une performance à première vue surprenante en devenant, avec 6,3 % des voix, le troisième parti de S tyrie.

Mais ce succès a tenu moins à des raisons idéologiques qu’au rôle jugé positif de sa tê te de liste, Ernst Kaltenegger, membre du conseil municipal de Graz depuis quelques années.

Ces élections n’ont guère apporté de changements dans le Bur genland et à Vienne : le SPÖ a consolidé sa majorité absolue dans les deux Länder, l’ÖVP a conservé s a deuxième place, et le FPÖ a suffisamment limité les pertes pour rester représenté.

Les Verts, tout en ay ant nettement amélioré leurs résultats à Vienne, y sont restés néanmoins, comme dans le Burgenland, en dess ous du FPÖ.

Au niveau fédéral, le gouvernement de coalition ÖVP-BZÖ est fragilisé par la tension entre le FPÖ et le BZÖ d’une part et, de l’autre, par la faiblesse de ce dernier ; cette situation devrait sans doute durer jusqu’aux prochaines élections à la Chambre basse fédéral e (Nationalrat), à l’automne 2006.

Les résultats régionaux du BZÖ n’ont pas été de nature à le renforce r, et les doutes subsistaient sur sa capacité, lors de ces prochaines élections, à franchir le seuil de 4 % nécessa ire pour rester représenté à ce niveau.

Au printemps 2005, John Gudenus (FPÖ), alors membre de la Chambre h aute (Bundesrat), a suscité une certaine agitation en déclarant que « s'il y avait eu des chambres à gaz, c’était en Pologne, mais pas dans le III e Reich ».

Il avait soutenu peu de temps auparavant qu’il d evrait être licite d’exprimer des doutes sur l’existence des chambres à gaz.

Une enquête judiciaire a é té lancée pour déterminer s’il avait enfreint la « loi d’interdiction ».

Son procès est prévu en avril 2006.

Dans le même registre, un autre cas a fait sensation à l’automne 2005, lorsque le Britannique David Irving es t venu s’exprimer devant l’association d’étudiants d’extrême droite Olympia.

Or, il était depuis 1989 sous le coup d’un mandat d’arrêt en Autriche pour négationnisme Arrêté en novembre, il a été condamné à trois ans de détention au début de 2006.

Les deux affaires ont été l’occasion d’un large déb at sur la « loi d’interdiction », adoptée peu après la Libération, qui a prohibé toute reprise d’activités de ty pe nazi et par là toute négation ou minimisation des crimes nazis.

Par ailleurs, en Carinthie, le gouverneur Jörg Haid er (BZÖ) a refusé avec obstination de faire installer des panneaux bilingues pour indiquer le nom des localité s.

Cette mesure étant inscrite dans le traité de Vienne de 1955, la Cour constitutionnelle a rappelé d ans un arrêt de décembre 2001 que ces panneaux étaient obligatoires partout où la population de langue s lovène atteignait un certain pourcentage.

Sur le plan extérieur, l’Autriche a assuré pour la deuxième fois la présidence de l’Union européenne (UE) au premier semestre 2006.

Mais, si l’UE a été pour cette raison davantage présente dans les esprits au cours de ces six mois, les sondages ont révélé une opinion plus sceptique à son égard que dans la plupart des autres pays membres.

En 2005, l’économie autrichienne a enregistré un taux de chô mage de 5,2 % (soit 252 700 chômeurs déclarés) et une inflation de 2,1 % pour une croissance annuelle de 1,8 %.

Le déficit public (calculé selon les normes de Maastricht) s'est élevé à 1,5 % du PIB et la det te publique à 151,3 milliards.. »

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