Databac

Autriche (1995-1996)

Publié le 12/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Autriche (1995-1996). Ce document contient 743 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« file:///F/Lycée/angui/0/450168.txt[12/09/2020 18:50:52] Autriche 1995-1996 Tout annonçait une élection décisive, le 17 décembre 1995.

W olfgang Schüssel, président du Parti populaire d'Autriche (ÖVP, conservateur) et vice-chancelier, avait fait éclater la "grande coalition" avec le Parti social-démocrate d'Autriche (SPÖ), vieille de dix ans, et provoqué de nouvelles élections un an seulement après les législatives d'octobre 1994.

Le principal repr oche adressé au gouvernement était qu'il n'avait pas fait assez d'économies budgétaires...

Pour la première fois depuis longtemps, les sondages d'opinion redonn aient de l'espace au Parti populaire, habitué aux crises.

W.

Schüssel avait saisi sa chance e t s'était lancé dans la bataille électorale avec un programme dynamique de réformes et d'économies rigoureuses , tout empreint d'un "thatchérisme" parfaitement atypique pour l'Autriche.

Pour la premiè re fois aussi, l'ÖVP n'excluait pas de gouverner avec le Parti libéral d'Autriche (FPÖ, extrême droit e) de Jörg Haider, sous la bannière unifiée de: "Vingt-cinq ans de socialisme, ça suffit!".

Tout annonçait vra iment une lourde défaite pour le Parti social-démocrate, usé par le pouvoir et conduit par un Franz Vrani tzky apparemment discrédité.

J.

Haider semblait aux portes du pouvoir.

Or le SPÖ s'est lentement remis en selle avec une campagne élector ale axée sur le maintien des acquis et sur la justice sociale.

Il a éveillé dans le même temps la peur de voir le populisme de droite et ses vieux démons arriver au pouvoir avec J.

Haider.

C'est ainsi que F.

Vranitzk y que l'on disait battu d'avance s'est retrouvé vainqueur au soir du 17 décembre, ayant même augmenté son score par rapport à octobre 1994 (38,1 % des suffrages en 1995, contre 34,9 % un an plus tôt).

Le Pa rti populaire, à l'origine de ces nouvelles élections, n'a progressé que de 0,6 %, obtenant 21,9 % d es suffrages exprimés.

Quant à J.

Haider, il a enregistré pour la première fois de sa carrière po litique un résultat en baisse - de 0,6 % - avec 21,9 % des suffrages.

Les scores des petits partis (Verts et Forum libéral) se sont légèrement tassés.

F.

Vranitzky a formé une nouvelle coalition avec W.

Schüssel, ce d ernier acceptant finalement le contenu du programme de gouvernement.

Il n'a plus été question de la ré forme des systèmes de santé et de retraite, véritable serpent de mer de la politique sociale.

Il reste que les économies budgétaires de 200 milliards de schillings pour 1996-1997 sont allées au-delà de ce q ue les socialistes avaient prévu, reposant sur des coupes claires dans le domaine social.

Les institutions financières internationales ont salué les efforts du gouvernement autrichien pour se rapprocher des c ritères de convergence fixés par le traité de Maastricht relatif à l'Union économique et monétai re européenne.

La population elle-même n'a guère protesté contre la politique d'économies, mais elle a exp rimé sa mauvaise humeur en se détournant de l'Europe, après lui avoir dit "oui".

Selon les sonda ges, deux ans après le référendum sur l'adhésion à l'Union européenne, une forte majorité d'Autric hiens voteraient aujourd'hui "non", un avertissement sérieux pour les élections européennes de l'autom ne 1996, pour lesquelles J.

Haider et ses partisans ont annoncé une campagne résolument anti-européenne.

Le calme relatif qui a suivi l'annonce du budget resserré a traduit l 'état très acceptable de l'économie.

Une croissance minimale de 0,7 % était certes prévue pour 1996, ma is l'Autriche est, dans l'ordre, après le Luxembourg, la Belgique et le Danemark, le quatrième État de l' Union européenne par la richesse nationale.

Le taux de chômage s'est accru, demeurant cependant à l 'avant-dernier rang de l'Union, avec 6,8 %.

Dans ce contexte s'est développée, dans le courant de l'année, une vive polémique sur une éventuelle entrée de l'Autriche dans l'OTAN (Organisation du traité de l'Atl antique nord).

J.

Haider s'est exprimé très ouvertement en faveur de cette idée, le Parti populaire l'a encouragé e indirectement, mais les sociaux- démocrates et les Verts ont prôné le maintien de la neutralité .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles