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AUGUSTE COMTE : DISCOURS SUR L'ESPRIT POSITIF (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Auguste COMTE1798-1857 Discours sur l'esprit positif Né le 19 janvier 1798 à Montpellier, Isidore-Auguste Comte prit le prénom d'Auguste vers 1818.

En 1806, il entrecomme interne au lycée de Montpellier où il prépare l'entrée à Polytechnique en 1812.Admis en 1814 à l'École polytechnique, Comte en sera exclu pour avoir participé en 1816 à la rébellion des élèves dela deuxième division.

Après deux mois passés à Montpellier, il rentre à Paris où il donne des leçons demathématiques.

Il rencontre Saint-Simon dont il devient le secrétaire, mais il rompt avec lui en 1824.

Après avoirpublié une série de « programmes » ainsi qu'une série d'opuscules, Comte organise un Cours de philosophie positiveen avril 1827.

Ce travail est l'oeuvre fondamentale de Comte.

Il le publie en six volumes de 1830 à 1842.

Dans celivre, Comte va tenter d'organiser les sciences.

Pour lui, l'homme positiviste doit pratiquer les mathématiques,l'astronomie, la physique, la chimie, la biologie et la sociologie.

L'ordre de cet enseignement est conçu commeirréversible.

Ce passage du Monde à l'Homme est un cheminement obligé.

L'homme positiviste acquiert d'abord larigueur, la précision et l'aptitude synthétique avant de s'investir dans la pratique sociale et politique pour améliorerle sort des hommes.Outre discours et traités, Comte publie à partir de 1851 le Système de politique positive et laisse inachevée laSynthèse positive (tome premier paru en 1856).Si nous choisissons ici de présenter le Discours sur l'esprit positif, préambule au Traité philosophique d'astronomiepopulaire (1844), c'est que cet ouvrage est la meilleure synthèse de la philosophie positive de Comte.

II y définit lanature et la destination de l'esprit positif, en faisant, de l'ordre historique dans lequel les sciences ont accédé à lapositivité, un ordre logique.

D'où l'intention didactique de l'auteur qui explique que l'éducation positiviste s'acquiert àla lecture attentive de ses oeuvres dans leur ordre chronologique.

Après l'analyse des trois états de l'esprit humain,Comte expose, dans la deuxième partie, la supériorité sociale de l'esprit positif. Résumé Ce discours est organisé en trois parties.

La première Supériorité mentale de l'Esprit positif, la seconde Supérioritésociale de l'Esprit positif, la troisième Conditions d'avènement de l'Ecole positive.

Ces trois parties sont elles-mêmesdivisées en trois chapitres que nous présentons dans l'ordre de l'exposé. 1.

Supériorité mentale de l'Esprit positif Dans un premier chapitre, Comte montre la « loi de l'évolution intellectuelle de l'humanité », ce qu'il appelle la « loides trois états ».

Tout d'abord, l'humanité a vécu dans un« état théologique » ou fictif qui est passé par troisphases : le « fétichisme », qui se caractérise par la logique des sentiments, le « polythéisme », qui se caractérisepar la logique des images, et le « monothéisme », qui donne une grande importance à la logique des signes.

Ensuite,on est entré dans l'« état métaphysique » ou abstrait.

Comte montre la nécessité de cet état intermédiaire, sanature purement critique et son rôle historique, à savoir dissoudre l'ordre existant.

Le troisième état, c'est l'« étatpositif» ou réel.Cet état se définit comme l'effort pour établir des lois naturelles.

L'homme doit y subordonner constamment sonimagination à l'observation.

L'intelligence« reconnaît désormais, comme règle fondamentale, que toute proposition qui n'est pas strictement réductible à lasimple énonciation d'un fait, ou particulier ou général, ne peut offrir aucun sens réel et intelligible.

Les principesqu'elle emploie ne sont plus eux-mêmes que de véritables faits, seulement plus généraux et plus abstraits que ceuxdont ils doivent former le lien.

Quel que soit d'ailleurs le mode, rationnel ou expérimental, de procéder à leurdécouverte, c'est toujours de leur conformité, directe ou indirecte, avec les phénomènes observés que résulteexclusivement leur efficacité scientifique ».Comte précise la nature de l'esprit positif par rapport à notre organisation et par rapport à l'évolution sociale.

Car ladestination des Lois positives, c'est de prévoir.

Mais accéder aux lois, notion universelle, est le résultat d'une longueet lente évolution de l'Humanité.Le second chapitre développe « la destination de l'esprit positif », à la fois mentale et sociale.

Comte réfléchit à laconstitution de l'harmonie mentale.

Il explique comment se constitue l'unité de chaque entendement, en rendant nosdiverses conceptions continues et homogènes.

Il distingue deux sortes de lois.

Pour lui, l'unité mentale ne peut pasêtre objective, c'est-à-dire rapportée à l'univers, comme le prétend le matérialisme.

L'unité mentale est subjective.Mais enrapportant toutes nos conceptions à l'Humanité, l'unité devient plus complète et plus stable qu'en rapportant tout àDieu.

La science de l'Humanité est la seule qui puisse systématiser la société et fonder l'unité finale du genrehumain.Il existe une harmonie entre la science et l'art.

La science organise l'art, conçu comme l'action rationnelle del'homme sur la nature, non seulement inorganique et biologique, mais surtout politique et morale.

La destinationsociale détermine, précise, et complète la recherche des Lois.

La vie industrielle seconde, directement par sonobjet, indirectement par son caractère antithéologique, la substitution de la foi positive à la foi théologique.Comte insiste sur l'incompatibilité de la science avec la théologie.

Cette incompatibilité, d'abord implicite, et toujoursradicale, est à la fois logique et doctrinale.

Cette opposition entre science et théologie ne s'est manifestée qu'au furet à mesure de l'évolution.

C'est sous l'effet des progrès de la science que le « théologique » s'est réduit au. »

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