Aristote: syllogisme
Publié le 19/02/2021
                             
                        
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Consignes   :   après   avoir   lu   les   deux   textes   d'Aristote,   répondez   en   rédigeant   et
expliquant bien vos propos, aux question suivantes :
1.
                                                            
                                                                                
                                                                      Définissez   les   notions   suivantes   :   prémisse,   terme,   syllogisme   et   syllogisme
parfait.
Prémisse   :  ce sont les deux propositions qui soit affirment, soit nient, un sujet choisi  
(l’une des deux propositions au moins doit être affirmative, car on ne peut tirer une
conclusion de deux propositions négatives); l’une étant plus générale que l’autre (car
on   ne   peut   rien   conclure   de   deux   propositions   particulières)   et   qui   cherchent   à
démontrer que la conséquence du sujet exprimé est légitime.
                                                            
                                                                        
                                                                    
Exemple   : «   Tous les hommes sont mortels   » = prémisse générale
                 «    et Socrate est un homme   » = prémisse particulière
Terme   :  le terme est le sujet choisi du syllogisme dans ses deux premières prémisses
(la majeure, générale qui contient l’attribut et la mineure, particulière, qui contient le
sujet)   ; il se retrouve dans la conclusion, démontrant ainsi la logique du raisonnement.
C’est le sujet principal.
Exemple   : 1ère   : mortels / 2ème   : homme / conclusion   : Socrate mortel
Syllogisme   :   Aristote   utilise   ce   mode   de   raisonnement   qui   consiste   en   deux
propositions   (les   prémisses)   dont   on   va   déduire   une   troisième   (la   conséquence   ou
conclusion).
                                                            
                                                                                
                                                                    D’après lui   :
*   Ce   qui   convient   à   l’idée   d’une   généralité   convient   à   chacun   des   individus   qui
composent cette généralité.
* Ce qui ne convient pas à l’idée d’une généralité ne convient à aucun des individus.
La   conclusion   du   syllogisme   doit   être   contenue   dans   le   premier   prémisse   (la
majeure)   qui   contient   l’attribut   de   la   conséquence   ;   le   second   servant   à   faire   voir
qu’elle   y   est   présent   (la   mineure)   et   qui   en   contient   le   sujet   ;   et   la   conséquence   ou
conclusion..
                                                                                                                    »
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- Le plus grand défaut du Moyen Age dans le domaine de la pensée, ce fut sans doute qu'il s'écarta constamment du texte, à un tel point qu'on ne connaissait plus de la Bible ou d'Aristote que les commentaires des commentaires qu'on en avait faits. C'est en cela que c'est véritablement le Moyen Age de la pensée, puisqu'il s'agissait alors d'une pensée sans objet, dangereusement indépendante et soumise par là à certaines idées de l'esprit tout à fait arbitraires.
 
     
                