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Argentine (1995-1996)

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/0/450345.txt[12/09/2020 18:51:05] Argentine 1995-1996 Le 10 décembre 1995, les nouveaux congressistes et gouverneurs ont pr êté serment.

Au terme des élections du 14 mai 1995, les péronistes (Parti justicialiste, PJ ) ont obtenu le contrôle de 14 des 23 provinces et la majorité absolue au Congrès.

La faiblesse de l'opp osition a cependant favorisé les conflits à l'intérieur du parti et de l'équipe gouvernementale.

Depuis l a mi-1995, le mariage de raison entre le président Carlos Menem et son ministre de l'Économie Domingo Caval lo a connu des moments difficiles.

Il avait tenu jusque-là grâce à la rapide croissance économique et à la chute de l'inflation.

La récession économique, l'augmentation du chômage et la crise des économies régionales, ainsi que la lutte pour la succession présidentielle de 1999 à l'intérieur du PJ ont trans formé le conflit pour la paternité du "miracle économique" en conflit de priorités: D.

Cavallo, "le technicien", a demandé l'approfondissement des réformes structurelles, tandis que C.

Menem, "le politicien", chercha it le compromis politique pouvant lui assurer à la fois le soutien électoral pour son parti et lui conse rver l'appui de l'establishment économique et des organisations financières internationales.

D.

Cavallo comptait sur l'appui de ces dernières, tandis que C.

Menem bénéficiait de celui de la vieille garde péroniste et des gouvernements provinciaux.

Le conflit s'est terminé par la démission du ministre de l'Écon omie, le 26 juillet 1996, bientôt remplacé par Roque Fernández, président de la Banque centrale, ultralibé ral et plus docile que D.

Cavallo.

Eduardo Duhalde, réélu gouverneur de la province de Buenos Aires e t principal candidat à la succession présidentielle, s'est rangé du côté du président Menem.

I l a en effet estimé que l'approfondissement de la crise économique pourrait affecter ses propres ambitions président ielles, dans la mesure où la détérioration de la situation économique affaiblirait les chanc es du péronisme d'emporter les élections de 1999.

D'autre part, il a craint une éventuelle candidature de D.

Cava llo lui-même.

Du côté de l'opposition, le Front pour un pays solidaire (Frepaso , centre gauche) l'a emporté pour la troisième fois consécutive sur le PJ dans la capitale fédéra le aux élections de sénateurs du 8 octobre 1995.

Le député Graciela Fernández Meíjide a été él ue sénateur avec 44,36 % des voix exprimées, contre Erman González (PJ, 24,82 %) et Jorge Vanossi (Union civique radic ale, UCR, 23,74 %).

Cependant, sa victoire n'a pas pu assurer l'unité du Frepaso, divisé entre les p artisans de Carlos Alvarez et ceux de José Bordón.

Ce dernier, qui avait été en mai 1985 le candidat pré sidentiel du centre gauche, a annoncé, le 9 février 1996, qu'il quittait la coalition pour prendre la tête d'u n mouvement péroniste dissident, opposé au président Menem et à E.

Duhalde.

Cette division au sein du Frepaso et le fort charisme du candidat Fernando de la Rúa ont permis à l'UCR d'emporter la mairie de Buen os Aires, lors des municipales du 30 juin 1996.

Avec 40 % des suffrages, F.

de la Rúa est devenu le premie r maire de la capitale élu directement par ses administrés.

Pour sa part, le Frepaso s'est assur é la majorité relative à l'Assemblée constituante de la capitale, dont Fernandez Meijide est devenu le pré sident.

En février 1996, le président Menem a obtenu les pouvoirs extraord inaires qu'il avait réclamés au Congrès afin de mettre en place la deuxième réforme de l'État: rational isation, fusion ou élimination des organismes inefficaces ou encore réforme de la fiscalité (deux fa cultés réservées au pouvoir législatif par la Constitution).

Le but de cette mesure était de réduire les dé penses publiques de 1,75 milliard de dollars et d'augmenter les revenus fiscaux de 4 milliards de dollars par mois af in d'équilibrer le budget, mais aussi d'assurer la renégociation d'un crédit de 800 millions de do llars accordé par le Fonds monétaire international (FMI).

Sur le plan économique, l'année 1995 s'est caractérisée par un renversement de la conjoncture.

Les effets de la crise mexicaine ont considérablement réduit l'étroite mar ge de manoeuvre financière dont disposait le gouvernement pendant la phase expansionniste du plan de convertibilit é lancé en 1991.

L'afflux des capitaux étrangers qui avait dynamisé l'économie depuis 1991 s' est arrêté et les mesures prises pour lutter contre le déficit de la balance des échanges ont fait sombr er l'économie dans la récession.

Le prix payé pour obtenir un excédent commercial de 1 milliard de dollars (contre 4,88 milliards de déficit de 1994), s'est traduit par une importante chute du PIB (4,4 %) et une a ugmentation du taux du chômage qui a atteint le chiffre record de 19 % en 1995.

Le taux d'inflation est descendu à 1,6 %, le plus faible des cinquante dernières années.

La crise a rendu intenable la situation financière des provinces.

Le déficit cumulé des gouvernements provinciaux en 1995 a été estimé à 2,8 milliards de dollars, soit 9,6 % du total des dépenses de l'État.. »

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