Apologie de Socrate et le prolongement sur la morale

« Philo CG2. Platon, Apologie de Socrate . I.

Le Criton à une dimension morale. A- Explications jusqu’à 486 p.199 (« c’est donc à partir de ces principes… ») Généralités : - Situation départ : Faut-il ou non que Socrate s’évade ? (Questions plus larges) Que devons-nous faire ? Comment devons-nous vivre si nous voulons vivre bien ? - Opinion (doxa) Représenter par Criton, cette opinion est réfutée par Socrate qui va apporter une réponse à la question, le dialogue est donc achevé # dialogues aporétiques (inachevé).

Certains dialogues sont plus socratiques et d’autres dialogues plus platoniciens.

Le Criton est une mite entre ces deux éléments. Prologue : (43 à 446 p.187 à 190) Le ton platonicien est simple et grave, on observe la sagesse de Socrate face à la mort, il est même de bonne humeur.

Dans la Grèce antique, une façon de penser c’est aussi une façon de vivre.

On peut voir deux personnalités qui s’oppose et Socrate apparait comme quelqu’un de calme et doux.

Socrate dans ce passage n’est pas passif et il ne s’agit pas d’un renoncement.

Il fait référence à un songe (un rêve), c’est étrange car cela semble surnaturel, irrationnel (cf.

les maitres de vérité).

Mais, Socrate se sert de ses rêves comme souvent pour raisonner, entrer dans la réflexion. La proposition de Criton (44b – 466 p.

190-193) Criton représente les opinions de la foule, nous entrons ici dans une dialectique ascendante, son 1er argument porte sur sa réputation, il pense qu’on l’accusera de ne pas avoir aidé son ami.

Socrate lui oppose le peu d’importance de l’opinion de la foule, Criton emploie parfois un ton paternaliste, protecteur pour s’imposer.

Il donne également peu à peu des arguments d’avantages, convainquant et notamment à propos de la trahison de ces amis et de ses enfants.

Au même moment il le rassure, lui montre que son exil serait fait en toute sécurité.

Criton fait appel à la valeur de la justice, il essai de parler le langage de Socrate.

Mais il confond justice et honneur (valeur fondamentale en Grèce Antique).

Il accuse Socrate de lâcheté et de plus de le rendre complice de cette lâcheté.

Et il comprend que Socrate ne craint pas la mort et il situe le débat après la mort de Socrate pour comprendre les conséquences (morale lié aux conséquences, et à la motivation). La réponse de Socrate : (46b - 48b/ 193-199) - Socrate ramène le problème à la question du devoir "quelles actions seraient conformes aux devoirs ?" Ici, il s'agit de se donner des règles morales et s'y tenir, c'est une obligation intérieure.

Ils se soucient plus des principes que des conséquences (opposition avec les dires de Criton).

- Socrate examine la question du meilleur jugement et il s'intéresse au jugement des personnes compétentes contre. »