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Angola 1986-1987

Publié le 12/09/2020

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« Angola 1986-1987 L'Angola, en proie aux effets conjugués de la poursuite de sa guerre intérieure et de la baisse des cours du pétrole, s'est trouvé plongé un peu plus, en 1986, dans le conflit Est-Ouest.

Les États-Unis ont en effet décidé d'apporter une aide militaire à l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA), le mouvement de Jonas Savimbi qui lutte - avec l'appui de Prétoria - contre le régime marxiste-léniniste de Luanda.

Le Congrès américain a ainsi approuvé une proposition de l'administration Reagan d'apporter une aide militaire "secrète" de 15 millions de dollars à l'UNITA, décision obtenue après une visite hautement médiatisée de Jonas Savimbi à Washington. D'après des informations non confirmées officiellement, Washington aurait fourni à l'UNITA des missiles sol-air Stinger, en passant, selon des journaux sud-africains et américains, par la base désaffectée de Kamina, dans le sud du Zaïre, base que les États-Unis envisageraient de réactiver de façon permanente. L'aide américaine porterait également sur des armes antichars devant permettre à l'UNITA de mieux résister aux offensives de plus en plus menaçantes de l'armée de Luanda contre les zones contrôlées par les rebelles dans l'Est et le Sud-Est de l'Angola. A la suite de cette décision américaine, le gouvernement angolais a décidé, en mars 1986, de mettre fin aux négociations engagées avec les États-Unis en vue d'un règlement régional.

Toutefois, quelques mois plus tard, en août 1986, Luanda saisissait l'occasion du passage du leader noir américain Jesse Jackson pour tendre la perche à Washington.

"L'instauration de relations diplomatiques entre l'Angola et les États-Unis est une priorité urgente", ont déclaré dans un texte commun Jesse Jackson et le président angolais José Eduardo Dos Santos.

Ce dernier invitait même le président Reagan à le rencontrer.

Il a fallu attendre avril 1987 pour que le dialogue soit renoué, grâce aux bons offices du Congo. C'est à Brazzaville que se sont rencontrés le "numéro deux" angolais, Alexandre "Kito" Rodrigues, et le sous-secrétaire d'État américain chargé de l'Afrique, Chester Crocker.

Luanda a accepté alors de poursuivre ces contacts.

Au début de l'année 1987, un sommet à Luanda des pays de la "ligne de front" d'Afrique australe auxquels s'était joint le président Mobutu du Zaïre permettait d'envisager la prochaine réouverture du chemin de fer de Benguela.

Cette voie ferrée qui traverse l'Angola d'est en ouest, et qui constitue la voie d'évacuation naturelle du cuivre zaïrois et zambien, n'est plus en service depuis le début de la guerre civile, en 1975.

L'UNITA aurait accepté de la laisser fonctionner à l'exclusion de tout usage militaire. Le chef de l'UNITA est d'autre part venu chercher des soutiens en Europe, en octobre 1986, au Parlement européen de Strasbourg et à Paris, provoquant quelque tension entre Luanda et Paris en raison de son audience avec le ministre de la Culture François Léotard.

Paris a par la suite "raccommodé" ses relations avec l'Angola, et invité le président Dos Santos à venir en France en 1987.. »

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