Analyse linéaire n°4 --Poésie-Le Crapaud-Tristan Corbière

« Analyse linéaire n°4 : Le Crapaud, Les Amours Jaunes, Tristan Corbière (1873) Un chant dans une nuit sans air… - La lune plaque en métal clair Les découpures du vert sombre. … Un chant ; comme un écho, tout vif Enterré, là, sous le massif… - Ça se tait : Viens, c’est là, dans l’ombre… Mouvement 1 : un chant mystérieux dans un cadre fantastique : Mise en valeur par sa place + phrase nominale + négation : importance du chant, il remplit l’espace, étrangeté de la scène Points de suspension : silence, suspense Tiret : coupure pour décrire le cadre Elément du fantastique : ambiance mystérieuse Lexique du tranchant + dureté : froideur, peur Antithèse + cadre spatial : étrangeté du décor + « forêt » renforce la peur Ponts de suspension + Anaphore : comme si les vers 2 et 3 n’étaient qu’un seul vers Phrase non verbale : description du chant qui remplit l’espace Article indéfini : on ignore quel est le chant CL enfouissement : mystère (chant caché ??) Impératif : on s’adresse à quelqu’un (le poète à nous ??) Rimes : mystère, inquiétude Mouvement 2 : beauté et laideur du crapaud maudit : - Un crapaud ! - Pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle ! Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue… - Horreur ! - … Il chante.

- Horreur !! - Horreur pourquoi ? Vois-tu pas son œil de lumière… Non : il s’en va, froid, sous sa pierre. ..................... Bonsoir – ce crapaud-là c’est moi. Tirets : comme une scène Exclamation.... »