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analyse lineaire Explication linéaire Giton et Phédon

Publié le 30/12/2022

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« Explication linéaire Giton et Phédon : Jean de la Bruyère est un moraliste français du XVIIème siècle connu pour son ouvrage Les caractères, publié en 1668, où il nous propose une critique de la société introduit par des portraits satiriques de contre-modèles. L’ouvrage est découpé par différents livre, le livre VI s’intitule « Des biens de fortune » où La bruyère veut faire la satire des hommes qui pensent toujours à l’argent, et en oublie le reste. Dans la remarque 83, le moraliste fait le portrait de Giton et phédon, où il souligne les différences entre 2 catégories de bourgeoisie du XVII ième siècle. Mon projet de lecture est de montrer en quoi la richesse influence le comportement des gens selon la bruyère. On distingue 2 mouvements, dans un premier temps nous verrons le portrait de Giton homme riche et écrasant, puis nous verrons le portrait de phédon, homme pauvre et insignifiant. 1er mouvement : Giton Dès le début du txt, le lexique du corps est présent ; « teint », « visage », « œil », « épaule », avec une accumulation d’adjectifs mélioratif : « frais », « plein », « fixe et assuré », « large » à montre que la richesse n’est pas seulement à travers l’argent, mais aussi a travers un corps bien portant. Ensuite, La bruyère montre que la richesse se lit également avec une parole tapageuse, giton écrase son interlocuteur.

Nous le voyons grâce au lexique de la parole, et des CCl a connotations méliorative : « parle avec confiance », « fait répéter ». La phrase suivante est une énumération de V d’actions bruyants et vulgaire ; « se mouche », « crache, éternue, ronfle » montrant que Giton est sans gêne, grossiers et presque animal. Giton envahit l’espace avec des indicateur spatio-temp.

« Occupe plus de place qu’un autre », « tient le milieu en se promenant ». --> Sa richesse le rend excessivement imposant.

Giton est toujours comparé avec des pronoms personnels aux autres personnes : « il s’arrête, on s’arrête » ….

Le rend unique car il sort du lot et est toujours le sujet à actif. De plus, il y a une périphrase « s’enfoncer dans un fauteuil », et l’énumération de 8 adjectifs : « grand rieur, impatient… » montrant un effet de surabondance, le rythme soutenu illustre la surcharge pondérale et financière du personnage. La dernière phrase du premier mouvement est une apodose : « il est riche ».

Cette fin en chute est une explication de.... »

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