Databac

analyse du texte les memoire d`une jeune fille rangee

Publié le 05/01/2022

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : analyse du texte les memoire d`une jeune fille rangee. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Langues.

« Analyse du texte “ Les Mémoires d'une jeune fille rangée” Emelianova Varvara 0-18-1 Dans ce texte il s'agit de l'autobiographie de Simone de Beauvoir (1908-1986), publiée à Paris chez Gallimard en 1958.

Là, pour commencer mon analyse, je voudrais un peu parler de cet auteur.

Simone de Beauvoir grandit à Paris, dans un milieu aisé et conformiste.

Au cours Désir, elle rencontre «une petite noiraude, aux cheveux coupés court», Élisabeth Mabille, surnommée Zaza, dont elle admire la vivacité et la spontanéité (ce que prouve l`extrait analysé).

Étudiante en philosophie à la Sorbonne, elle croise Simone Weil, Roger Vailland, mais ne se lie avec personne: «Il y avait longtemps que la solitude m'avait précipitée dans l'orgueil.

La tête me tourna tout à fait.» Elle tente quelques incursions dans les cafés, boit de l'alcool, découvre le jazz, et se laisse aborder par des inconnus.

Mais ces tentatives d'émancipation restent sans lendemain... Ces Mémoires relèvent de l'autoportrait autant que de l'autobiographie.

Une petite partie de sa biographie que j`ai mise peut prouver cela aussi.

Selon moi, les deux sujets principaux de cet extrait sont: la solitude et l`amitié.

Le type de ce texte est narratif.

Il y a un personnage principal-c`est l`auteur elle- même, Simone de Beauvoir.

Dans tout cet extrait la narratrice interne parle de sa vie motononne et dépressive sous la forme de monologue. Tout au début, ce texte produit un effet assez déprimé sur le lecteur puisque le thème central c’est là solitude et la monotonie de vie et la narratrice en prend conscience.

On le voit bien grâce à l’utilisation de l’imparfait dans beaucoup de paragraphes: elles ne le touchaient pas; j’apprenais mes leçons; je faisais mes devoirs; je poussais avec indifférence la porte; les journées n’avaient plus de goût.

L’imparfait ici a une valeur de description du récit, mais il évoque ainsi une habitude.

L’auteur emploie la comparaison pour montrer que tous ses jours étaient comme les autres: cette année-là, comme les autres.

Le caractère répétitif de cette existence trouve un écho dans la syntaxe des phrases, avec l’anaphore « nulle »: nulle attente, nulle promesse.

L’auteur justifie l’invariabilité de ses journées en utilisant la gradation: à perte de vue des semaines, des mois, des années.

Cette monotonie de l’existence de cette femme génère une vision angoissante.

Elle se pose des questions rhétoriques: Qu’arrive-t-il? Est-ce cela ma vie? N’était ce que cela? Est-ce que cela continuera ainsi,toujours? Le lecteur comprend que le personnage n’est pas du tout satisfait de cette vie, qu’il veut avoir quelques changements.

L’opposition au début de l’extrait «lois, poncifs, préjugés- vivacité, indépendance » le met en évidence.

Une métaphore « les jambes molles » présente une stable fatigue de femme. La deuxième idée dominante de ce fragment c’est celle de l’amitié.

Simone de Beauvoir tient beaucoup à son amie qui s’appelle Zaza.

Malgré son rôle en apparence secondaire dans les Mémoires, elle est un personnage très important pour Simone.

Le lecteur a réussi à le comprendre même après avoir lu un petit fragment de cet œuvre.

On découvre qu’elle sont les amies inséparables, la vie de chacun est impossible sans l’une ou l’autre.

Si l’amitié entre Simone et Zaza prend l’ampleur rapidement, c’est que la narratrice voit en cette jeune fille tout ce qu’elle-même ne possède pas.

L’auteur excerce une véritable fascination sur le lecteur en affirmant: «La vivacité et l’indépendance de Zaza me subjuguaient ».

Le verbe subjuguer apparaît ici, il porte un sens assez fort.

Le superlatif « Zaza était mon meilleure amie ». »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles