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Allemagne 1993-1994 Le Superwahljahr aux dix-neuf scrutins

Publié le 10/09/2020

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« Allemagne 1993-1994 Le Superwahljahr aux dix-neuf scrutins L'année 1993-1994 a permis à de nombreuses reprises d'évoquer la mort du "modèle allemand".

Ce dernier n'a-t-il pas, cependant, été enterré trop tôt? Cette période a en effet également montré que l'Allemagne pouvait s'adapter aux chocs de l'après-unification.

Cela s'est présenté tout en nuances: sur le plan économique, le pays a paru engagé sur la bonne voie; en politique intérieure, des changements se sont profilés en matière de relations internationales. Beaucoup restait cependant à faire. "Cette crise est la plus grave depuis la guerre", a déclaré avec raison, au début de 1993, le ministre fédéral de l'Économie, Günter Rexrodt du Parti libéral (FDP).

En 1993, la croissance du PIB est, en effet, tombée à -2,1%, ce qui n'était jamais arrivé depuis la création de la RFA en 1949.

Le nombre des demandeurs d'emploi a passé, en mars 1994, la barre fatidique des quatre millions: un chiffre qui n'est pas sans rappeler les années trente.

Enfin, les finances publiques ont continué de se dégrader.

En 1993, l'État a emprunté selon l'OCDE 4% de son PIB. Regain de compétitivité industrielle Malgré le pessimisme de ces indices, l'Allemagne a commencé à se ressaisir.

Le 30 juin 1993, le gouvernement a finalement décidé qu'il fallait "serrer la ceinture" de plusieurs crans.

L'État fédéral a annoncé vouloir supprimer en 1994 20 milliards de DM de subventions et de dépenses sociales, et a même envisagé une hypothèse à 27 milliards de DM en 1995.

Bonn a souhaité revenir aux habitudes des années quatre-vingt, au cours desquelles la part des dépenses publiques représentait environ 45% du PIB contre 52% en 1994. Pour leur part, les grands groupes industriels allemands ont commencé à retrouver leur compétitivité d'antan, notamment dans le secteur de l'automobile, dont dépend - directement et indirectement - un quart des emplois.

Pour la seule année 1993, le constructeur automobile Mercedes a, par exemple, réduit ses coûts de production de 4 milliards de DM et prévu une diminution de ses effectifs de 20% pour 1995.

Son grand concurrent, BMW, a, quant à lui, estimé qu'une hausse de 20% à 30% de sa productivité était réalisable pour les cinq années à venir. Les syndicats ont également joué le jeu.

Chez Volkswagen, ils ont accepté l'instauration, à partir du 1er janvier 1994, de la semaine de quatre jours avec réduction de salaire afin de sauver 30000 emplois.

L'IG-Chemie, le syndicat des salariés de l'industrie chimique, a, de son côté, donné son "feu vert" pour que les salaires n'augmentent que de 2% en 1994 - ce qui signifiait en clair une baisse du pouvoir d'achat.

En mars 1994, le puissant syndicat des métallurgistes allemand IG-Metall, habituellement très revendicatif, a approuvé une limitation similaire de la hausse des salaires. Ces différentes évolutions conjuguées à la baisse du taux d'inflation (3% en rythme annuel au début juillet 1994) ont amené la Bundesbank à diminuer ses taux directeurs.

Entre le 22 avril 1993 et le 11 mai 1994, la banque centrale allemande a fait descendre le taux d'escompte de 7,25% à 4,5%.

Ces mesures sont cependant intervenues trop tard, car, après une nouvelle vague de spéculation contre le franc, les États membres du Système monétaire européen (SME) ont été contraints, le 2 août 1993, d'élargir les marges de fluctuation des devises de ±2,25% à ±15%. Deux scandales financiers ont toutefois montré que le modèle allemand a besoin de réformes, en particulier en ce qui concerne le contrôle des dirigeants par les actionnaires et par les banques.

En décembre 1993, Heinz Schimmelbusch devait quitter son fauteuil de président du groupe métallurgique Mettalgesellschaft qu'il avait ruiné en effectuant des opérations hasardeuses sur le marché pétrolier à terme.

En avril 1994, Jürgen Schneider s'est, quant à. »

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