Aléas, Risques et vulnérabilités au Bangladesh.

« Aléas, Risques et vulnérabilités au Bangladesh. Notions importantes : L’aléa : Un aléa définit les phénomènes qui échappent au contrôle des humains, par exemple, un homme ne peut pas contrôler un typhon. Risque : Lorsqu’une catastrophe est susceptible de frapper une population qui y est exposée.

Par exemple le Bangladesh est sous le risque d’une submersion à cause de la montée des eaux. Vulnérabilité : Lorsqu’un territoire qui abrite une civilisation est exposé à un risque, ce territoire devient fragilisé face au risque par rapport au degré du risque.

Par exemple le Bangladesh manque de protections contre les inondations. Catastrophe : Lorsqu’un risque est concrétisé, c’est une catastrophe, plus une société est vulnérable face à la catastrophe, plus celle-ci aura de l’impact.

Le cyclone Sidr en 2007 par exemple est la concrétisation du risque d’un cyclone en Bangladesh, celui-ci a détruit 95% des récoltes dans les districts côtiers du Bangladesh.

Ce cyclone était dévastateur car cette population était plus exposée au risque donc la catastrophe a eu plus d’impact que s’il avait eu lieu au Sahara. 1.

Le Bangladesh est un pays de l’Asie se trouvant dans le sous-continent indien. La population est extrêmement dense et les populations vivant en milieu rural sont vulnérables face au climat environnant, un cyclone pourrait fortement affecter les récoltes saisonnières (Le cyclone Sidr en 2007 a détruit 95% des récoltes dans les districts côtiers du Bangladesh). Ces changements climatiques auraient aussi un impact sur les populations vivant dans ces contrées, elles pourraient être forcées à migrer vers d’autres territoires (le cyclone Aila en 2009, a totalement détruit 243000 maisons). Plus de la moitié de la surface du Bangladesh est situé à 5 mètres au-dessus de la mer. Cette faible altitude rend le pays vulnérable face à la montée des eaux (populations côtières très exposées à ce risque), par exemple si le niveau venait à monter d’un mètre, plus de 30 millions de personnes seraient concernés par cette montée des eaux et deviendraient des réfugiés climatiques, plus d’un cinquième du pays serait submergé. La culture agricole est aussi vulnérable face à ces aléas : La montée du niveau de la mer provoque aussi la montée de la salinité du sol. Les températures extrêmes et la salinité du sol accrue provoque le risque de la diminution du rendement du riz. Les crues éclairs (montée soudaine de l’eau en quelques minutes/heures) peuvent réduire drastiquement la production de riz dans le Bangladesh (celles de 2017 à Haor ont réduit la production de riz de 15,8 millions de tonnes). La montée des températures pourrait aussi risquer la baisse de la production de pommes de terre de 60%..... »