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Albert l'OuvrierUn socialiste intransigeant.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Albert l'Ouvrier Un socialiste intransigeant Albert l'Ouvrier est l'un des représen­ tants les plus typiques de l'élite ouvrière qui, au XIX• siècle, ayant pris conscien­ ce de sa condition misérable, aspire à maîtriser ses destinées.

Né dans l'Oise, Alexandre Martin apprend à Paris le métier de mécanicien-modeleur, puis accomplit son tour de France de com­ pagnon.

Revenu à Paris, il travaille dans divers ateliers.

Les espérances que les ouvriers ont placées, en juillet 1830, dans l'avènement de Louis-Philippe sont rapidement déçues.

L'agitation révolu­ tionnaire se développe à travers les clubs et les sociétés secrètes.

Alexandre Martin combat avec les Amis du peuple au Cloître-Saint-Merri en 1832; deux ans plus tard, il est sur les barricades de la rue Transnonain avec ceux de la Société des droits de l'homme; en 1839, il attaque l'Hôtel de Ville avec le groupe de la Société «des saisons», de Barbès et Blanqui.

En 1840, la police le suspecte d'avoir trempé dans une tentative d'assassinat du roi.

Emprisonné, il est relâché faute de preuves.

Connu sous le simple nom d'«Albert l'Ouvrier», il devient une des figures de l'opposition et fonde, avec Corbon, le journal L'A te­ lier.

En 1846, il devient l'un des chefs de la Société «des saisons».

Le 24 février 1848, en fin de matinée, il participe à la tête de ses hommes à l'attaque des Tuileries, à la suite de laquelle Louis-Philippe abdiquera.

Dans la soirée, il est élu par acclamation au «Comité du gouvernement» constitué à l'Hôtel de Ville par les démocrates tan­ dis que, à la Chambre, se forme un 1815-1895 autre gouvernement provisoire de ten­ dance libérale.

Un compromis entre les deux tendances aboutit à la formation d'un gouvernement unique dans lequel Albert représente, avec Louis Blanc, l'extrême gauche socialiste.

Tous deux organisent la «Commission du gouver­ nement pour les travailleurs», plus con­ nue sous le nom de «Commission du Luxembourg», sorte de «Parlement du travail» qui abolit le marchandage des tâcherons et réduit d'une heure la jour­ née de travail.

Il est aussi membre de la «Commission des récompenses nationa­ les.>> Albert est élu à l'Assemblée constituan­ te le 23 avril.

Cependant, la nouvelle Chambre est essentiellement bourgeoise.

Les clubs, mécontents, envahissent le Palais-Bourbon le 15 mai.

Albert et Bar­ bès prennent la tête de l'émeute et pro­ clament la dissolution de l'Assemblée.

Arrêtés aussitôt, ils sont condamnés à la réclusion perpétuelle.

Albert ne recouvre sa liberté qu'à l'occasion de l'amnistie de 1859.

Il demeure un révolutionnaire intransigeant et, après 1871, ses candi­ datures à l'Assemblée nationale et au Sénat n'ont pas de succès.

Après avoir été longtemps employé à la Compagnie du gaz, Albert l'Ouvrier se retire à Mel­ lo, dans l'Oise, où il s'éteint en 1895. 2 / 2. »

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