Albanie 2001-2002 Crises énergétique et politique
Publié le 10/09/2020
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Albanie 2001-2002
Crises énergétique et politique
Les élections parlementaires du 24 juin 2001, remportées par le Parti socialiste
(PS, 73 sièges sur 140), ont été contestées par une partie de l'opposition,
regroupée autour du Parti démocratique (PD) dans l'Union pour la victoire (UV,
46 sièges), qui a refusé d'entrer au Parlement.
Le nouveau Parti démocrate (PDr,
6 sièges), issu en février 2001 d'une scission du PD, était le seul parti
d'opposition à siéger.
La majorité socialiste a confirmé Ilir Meta au poste de
Premier ministre (août 2001), mais deux mois plus tard le président du PS, Fatos
Nano, lançait une vaste campagne contre I.
Meta, accusant le gouvernement de
corruption et de clientélisme.
Le duel culmina lors d'une réunion exceptionnelle du comité directeur général du
PS en décembre 2001.
Quatre ministres démissionnèrent alors, suivis par I.
Meta
en janvier 2002.
Celui-ci a été remplacé par Pandeli Majko, jusqu'alors ministre
de la Défense, sans que le fossé entre les partisans de F.
Nano et ceux de I.
Meta ne se comble.
Après une réunion à Bruxelles en vue de l'ouverture des
négociations avec l'Union européenne (UE, janvier 2002), au cours de laquelle la
majorité et l'opposition ont cherché à régler la crise née des élections, l'UV
faisait son entrée au Parlement (février 2002).
L'une des accusations portées contre le gouvernement Meta était sa mauvaise
gestion de la crise énergétique.
Déjà problématique l'hiver précédent, elle a
empiré pendant l'été 2001, puis pendant l'hiver 2001-2002, privant le pays
d'électricité plus de douze heures par jour.
Provoquée par la baisse de niveau
des lacs de barrage, elle a été aggravée par un hiver rigoureux, en particulier
dans le nord-est du pays, ainsi que par la mauvaise gestion des autorités.
L'activité économique s'en est ressentie, mais la crise a surtout érodé le moral
de la population et sa confiance dans la classe politique.
L'Albanie a pourtant
été épargnée par la crise de l'année 2001 en Macédoine (rébellion albanaise dans
le nord et l'ouest du pays), pays qui est resté, avec la Grèce et l'Italie, l'un
de ses principaux partenaires économiques..
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