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Albanie 1999-2000 Une classe politique décrédibilisée

Publié le 10/09/2020

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« Albanie 1999-2000 Une classe politique décrédibilisée Le Premier ministre Pandeli Majko (Parti socialiste, PS) a démissionné le 25 octobre 1999, après avoir été battu par Fatos Nano lors de l'élection à la présidence du PS.

Il a été remplacé par Ilir Meta, jusqu'alors vice-premier ministre.

Celui-ci n'a que légèrement remanié le gouvernement malgré les accusations de corruption visant certains ministres et sa propre personne.

Quant à la droite, elle apparaissait désorganisée, les critiques convergeant sur l'ancien président Sali Berisha, chef du Parti démocratique (PD), jugé responsable de l'inefficacité de l'opposition.

Le mécontentement de la population face à ses conditions de vie a perduré : au réseau routier en mauvais état, aux coupures d'eau et d'électricité s'ajoutaient l'insécurité liée à la circulation des armes, le développement de la prostitution et les inquiétudes face au trafic de drogue et à la violence.

La société souffre de l'émigration (fuite des cerveaux, éclatement familial) et la question de la privatisation des terres est restée sans règlement depuis 1992, aux dépens de l'agriculture.

L'activité économique est tributaire de l'aide internationale, comme c'est le cas pour la réhabilitation de l'axe routier est-ouest reliant la côte adriatique à la Macédoine et à la Grèce censée favoriser la reprise économique.

Mais la faiblesse de l'administration et sa politisation, ainsi que l'absence d'un système bancaire fiable ont continué d'entraver les initiatives individuelles, et le taux de chômage est resté élevé (23 %). Le poids des États-Unis a semblé s'être accru après la guerre du Kosovo (printemps-été 1999), au cours de laquelle l'Albanie a ouvert son territoire aux forces de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) et accueilli jusqu'à 450 000 réfugiés.

Depuis, Tirana a tenté de profiter de l'activité diplomatique liée au Kosovo et de l'affaiblissement de la classe politique kosovare traditionnelle pour se poser comme un acteur clé du règlement de la question albanaise dans les Balkans.

Par ailleurs, l'Albanie a cherché à renforcer ses relations avec les pays voisins (rencontres ministérielles régulières entre la Grèce, l'Albanie et la Macédoine ; participation aux conférences balkaniques).

L'émigration massive vers la Grèce a continué de poser des problèmes entre les deux pays, atténués cependant par la bonne entente entre les deux gouvernements socialistes (PS et PASOK — Mouvement socialiste panhellénique).. »

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