Alain

« Prise de notes...

révisions Baccalauréat Juin 2016. Pour l'entretien : Sqce I : texte de IONESCO : Pp.280-281 dans le manuel. Rhinocéros d'Eugène IONESCO.

Théâtre de l'absurde = ce qui caractérise « spontanément » cette écriture. À noter en priorité = références données dans le para-texte à savoir « Acte II, Deuxième tableau » = on peut supposer qu'on est à la moitié de la pièce. Le terme « tableau » est un mot appartenant au vocabulaire théâtral.

Présentation « classique » = texte en prose, présence des didascalies indiquant les noms des deux personnages centraux – Jean et Béranger.

Toutes les didascalies hormis celle de la ligne 40 et plus concernent le personnage de Jean = manière d'attirer l'attention - peut-être - sur le personnage le plus important dans ce passage.

(Hypothèses de lecture grâce à cet indice). Supériorité de l'homme sur l'animal selon Béranger =ligne 15 = la loi « morale » = pour Béranger l'être humain doit agir en conscience, de façon responsable en s'inspirant des modèles légués par la tradition humaniste. Pour Jean, la loi de la jungle ou la loi naturelle à laquelle il se réfère, renvoie à une logique de destruction puisque les êtres plus forts écrasent les plus faibles. L'humanisme revendique la grandeur de l'être humain et les valeurs de tolérance alors que Jean montre de la brutalité qui reflète son envie de s'émanciper de cette vieille rengaine « sentimentale ». Rhinocérite = une métamorphose qui réduit peu à peu la part d'humanité de Jean.

Travail de destruction tout au long du dialogue. Processus de métamorphose qui réduit progressivement la liberté de Jean et qui le transforme finalement en rhinocéros. Symboliquement cette mutation peu banale est une image de l'asservissement humain : Jean finalement devient comme les autres, il devient « autre », se transforme en animal comme le prouvent les didascalies.

Souffle, aspect extérieur, couleur verdâtre, corne qui lui pousse sur le front, etc. Folie de Jean qui fait peur au lecteur mais en même temps sorte de compassion .

Finit par susciter l'horreur mais également la pitié = mélange de tragique et de burlesque quasiment.. »