Adolphe MONTICELLI:LE PICHET BLANC.

« Adolph·e MONTICELLI LE PICHET BLANC Van Gogh fut un des plus fervents admirateurs de Monticelli, qu'il considérait comme un immense coloriste.

« Une musique de tons », disait-il en parlant de ses tableaux ...

Annonçant le fauvisme par ses couleurs exa~ tées, Monticelli a consacré sa vie entière à la recherche plastique dans.la peinture.

Sa tech­ nique et la force de ses empâtements marquè­ rent énormément Van Gogh, qui, lorsqu'il arriva à Auvers-sur-Dise, se aécouvrit une pas­ sion commune pour Monticelli avec le docteur Gachet.

C'est à Marseille que Monticelli effectuera sa formation, avant de se rendre à Paris, où il se liera avec Diaz qe la Pena, paysagiste qui fai­ saiot partie de l' Ecole de Barbizon.

Mais c'est à Marseille que ce Provençal de pure souche retournera finir ses jours, rongé par l'absinth~ .

L'ŒUVRE Toute la richesse des couleurs utl isées par Monticelli éclate dans cette nappe aux tonali­ tés riches et vives, dont les motifs se déclinent en larges bandes contrastées .

Sur la table, le peintre a disposé des fruits aux lourds empâtements et incroyablement brillants.

A côté, le pic het blanc n'e st pas seu­ lement blanc , mais associe bleu, vert, jaune, marron , orange , ocre ...

, comf!le si le peintre avait déployé sur un seul objet toute la scien­ ce de son art.

les bouquets de fleurs sont les œuvres les plus recherchées par les co llectionneur s de Mont icelli, P.E!i ntre préféré é:le Cézanne.

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,., J.W; Paris, lM, 1937, 194$ LA TECHNIQUE Un peintre de l'époque , Charles Faure, racon­ te comment Monticelli obtenait ses effets de matière si brillants : «Comme il fallait un pan­ neau et qu'il n'en avait pas, nous sommes allés chez un marchand de vieux meubles , et j'ai acheté un bahut Louis Xlii.

C'est sur la porte de ce bahut qu'il a commencé mon por­ trait.

Il emploie les couleurs mélangées avec du vernis, jamais ni huile ni essence ; son ver­ nis est épais, légèrement jaune .» Il s'agit du copal, une résine fournie par les arbres tropi­ caux et utilisée dans la fabrication des vernis.

L'HISTOIRE C'est le 29 décembre 1936, à Marseille , que cette toile est acquise par le Louvre pour la somme de 46 000 francs.

La vente de la collection Honnorat , dispersée ce jour, a per­ mis de rapporter 463 000 francs, alors qu 'Honnorat n'avait jamais acheté un tableau de Monticelli plus de ...

500 fra~cs 1 LACOTE .

L'œuvre de Monticelli, aujourd'hui très coté, souffre des nombreux faux en circulation, faux dus à l'apparente facilité qu'il y a à le reproduire.

Au point que l'expert du peintre, M.

Sauveur Stamegna, a publié un ouvrage en deux volumes sur les...

faux de Monticelli ! Il faut compter aujourd'hui entre SOOOOFF (9000 dollars) (27000 dollars) et 150000 FF pour acquérir une toile du peintre.. »