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Abolition des privilèges A 8 heures du soir, le 4 août 1789

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Abolition des privilèges A 8 heures du soir, le 4 août 1789, l'ensemble des députés est réuni sous la présidence de Le Chapelier. Ce document contient 229 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.
AOÛT 1789 (Nuit du 4). Lors de la Révolution française, nuit durant laquelle l’Assemblée nationale constituante abolit les privilèges féodaux, et qui fut précédée par le soulèvement de Paris (prise de la Bastille, 14 juillet 1789) et des troubles dans tout le royaume (la Grande Peur). À l’initiative de deux députés libéraux, le vicomte de Noailles et le duc d’Aiguillon, et dans un immense enthousiasme, furent votées l’abolition des droits féodaux ayant le caractère d’une servitude personnelle (corvées seigneuriales, mainmortes) et ceux pesant sur les terres étant déclarés rachetables, la suppression des justices seigneuriales, de la vénalité des offices, des privilèges des provinces et des villes. L’égalité des peines et l’admission de tous, sans distinction de naissance, aux fonctions publiques, civiles ou militaires, furent aussi proclamées, ainsi que l’égalité devant l’impôt. À l’issue de la séance, Louis XVI fut salué comme le « restaurateur de la liberté française ».

« Abolition des privilèges A 8 heures du soir, le 4 août 1789, l'ensemble des députés est réuni sous la présidence de Le Chapelier.

Le très riche duc et pair d'Aiguillon se lève et évoque “ le malheureux cultivateur soumis au reste barbare des lois féodales ”.

Il propose “ d'établir cette égalité de droits qui doit exister entre tous les hommes ”.

L'assemblée applaudit.

Et, en six heures, abolit l'ensemble des privilèges en usage depuis plusieurs siècles.

La dîme est supprimée, les droits de chasse, sur la proposition de monseigneur de Lubersac, sont abolis.

L'égalité fiscale est instaurée. Les mesures vexatoires des seigneurs sont supprimées, comme l'est la mainmorte, qui interdisait aux serfs de transmettre leurs biens à leurs descendants, comme le sont les corvées et les fonctions inutiles et coûteuses des courtisans.

Pendant toute la nuit, à quelques lieues à peine du château où dort Louis XVI, c'est une surenchère de générosité. L'égalité des peines et de l'accès aux emplois publics est proposée.

Les députés du Dauphiné eux-mêmes proposent de renoncer aux privilèges singuliers qui sont ceux de leur province.

Les droits des seigneurs à rendre la justice disparaissent, et la justice doit désormais être gratuite.

Au petit matin, Armand de Gontaut, duc de Biron, à la sortie de cette séance hallucinante, s'étonne auprès de quelques nobles qui l'entourent : “ Messieurs, qu'est-ce que nous avons fait ? ”. »

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