A-t-on le droit d'être indifférent à Autrui ?
Publié le 22/05/2020
Extrait du document
«
Le sujet qui nous est proposé ici nous invite directement à nous demander « qui est Autrui ?» Autrui est toute
personne semblable à soi et qui n'est pas soi.
Il se présente comme l'être avec qui il y a échange et
confrontation .
Autrui est avant tout un rival avant d'être un ami possible.
Le premier rapport du moi à autrui est
d'abord de le nier comme autre, de le voir comme un étranger.
La dualité peut se transformer en affrontement
c'est-à-dire qu'on se méfie de l'autre ou quand on est l'objet de ses menaces.
Nous ne trouvons pas facilement
des liens amicaux, chaleureux, réciproques et équilibrés avec autrui parce que nous sommes trop différents et
parce que l'égoïsme est en chacun une forte tendance qui peut même nous conduire à nuire à nos semblables.
De plus, le regard d'autrui fait parfois plus de mal qu'autre chose.
Alors doit-on être totalement indifférent à
Autrui ? Dans nos sociétés actuelles, l'homme ne prend de l'importance que par la reconnaissance que lui
accorde Autrui, et inversement.
Nous sommes totalement dépendants d'autrui, de son existence, de son
jugement, de son approbation.
Ainsi il y a une réelle dépendance entre les êtres humains.
Alors pourquoi
chaque être humain a besoin de cette reconnaissance par les autres ? Car d'emblée, nous nous croyons seuls
au monde.
Et si nous reconnaissons vite que nous ne sommes pas seuls au monde, nous croyons pourtant que
c'est autour de nous que le monde se constitue.
Ce sujet nous amène donc à nous demander si l'être humain a
besoin des autres dans son existence.
Dans un premier temps nous verrons qu'autrui est comme un pièce
maîtresse de notre existence, il y joue un rôle important et il est donc nécessaire de ne pas le renier.
Cependant, dans un deuxième temps nous analyserons la thèse opposée, nous verrons donc qu'autrui n'est
pas indispensable et qu'il y a conflit avec celui-ci.
Nous n'existons que pour et par d'autres consciences.
L'être humain est un être de pensée, chacun est unique
en son genre et cependant il désire globalement les mêmes choses que le reste de l'humanité : sentiments,
émotions, désirs, angoisses ...
Nos besoins nous sont communs à tous.
L'association des termes « chaque.
»
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