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À 18 km au nord-ouest du ConquetDes gestes qui se perdentdans la nuit des tempsAu temps de la marine à voile, ledicton « qui voit Ouessant, voit sonsang» exprimait combien les abordsde l'île étaient redoutés!

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : À 18 km au nord-ouest du ConquetDes gestes qui se perdentdans la nuit des tempsAu temps de la marine à voile, ledicton « qui voit Ouessant, voit sonsang» exprimait combien les abordsde l'île étaient redoutés! Ce document contient 480 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Divers.

« 1 / 2 Des gestes qui se perdent dans la nuit des temps Au temps de la marine à voile, le dicton «qui voit Ouessant, voit son sang» exprimait combien les abords de l'île étaient redoutés! Aujourd'hui, s'élève à Créac'h l'un des phares les plus puissants du monde, avec une portée théorique de 200 km.

Dans ce même hameau, on visitera le premier écomusée de France (traditions loca­ les, mobilier en bois d'épaves-il n'y a pas d'arbres sur l'île).

La lande invite à de grandes promenades au cours desquelles on rencontre les moutons en liberté qui sont l'une des richesses de Ouessant (une grande foire aux moutons se tient au mois de février).

Les filandières, entre les mains desquelles naît une laine renommée, travaillent par les beaux jours sur le pas de leur porte.

Au printemps a lieu la tonte: seules seront filées les longues fibres prove­ nant du dos, des flancs et des épaules du mouton.

Après un bain de huit jours, accompagné de brassages desti­ nés à dissoudre le suint (matière sébacée que sécrète la peau du mou­ ton), on rince longuement la laine avant de la faire sécher.

C'est alors que commencent les opérations de cardage et de filage.

Le cardage consiste à démêler les fibres et à les allonger toutes dans le même sens entre les pointes d'acier de la carde.

La filandière se saisit ensuite du fuseau, petit instrument de bois tourné d'une longueur de 15 cm envi- Photo Bernard Henry M.arina/Cedri : Filandière à Ouessant Texte Etienne Leyris À 18 km au nord-ouest du Conquet ron et dont les extrémités sont en pointe.

Elle fixe sur la partie centrale, renflée, le brin de laine qui fera office d'amorce, puis elle l'accroche à la pointe du fuseau : le bout de la laine doit dépasser de quelques centimè­ tres.

Elle tire ensuite, de la boule de laine cardée maintenue dans la main gauche, un tortillon de fibres qu'elle raccorde à l'amorce nouée au fuseau.

Vient alors le mouvement de filage proprement dit : la main droite lance le fuseau, ce qui amène l'allongement des fibres tenues dans la main gauche en même temps que la rotation de l'instrument entraîne leur agrégation en un seul fil.

Lorsque le fil est de la longueur requise, la filandière le décroche, avant d'effectuer un nou­ veau raccord et de poursuivre son travail, précis et régulier.

Les fils sont ensuite regroupés en écheveaux; sous cette forme, il est plus facile de procéder à un nouveau lavage ou à la teinture de la laine.

Le mouton ouessantin ----­ Corps blanc, mais tête et pattes noires, la race ouessantine est issue du croise­ ment de la race noire originelle avec le « southdown » anglais.

La tonte s'exécute toujours de la même façon: la tondeuse incise la toison à partir du cou et la détache d'une seule pièce.

Le choix des longues fibres destinées au filage est ainsi plus facile.

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