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Livret EMC : L’importance des médias dans la démocratie

Publié le 30/03/2024

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« H1 - Fragilités des démocraties, régimes totalitaires et Seconde Guerre Mondiale Chapitre 1 : L’impact de la crise de 1929 : Déséquilibres économiques et sociaux Rappels : 1914 : Attentat de Sarajevo 1914-1915 : Guerre de mouvement 1915-.

: Guerre de position (tranchées) 1917 : Entrée en guerre des Etats-Unis / URSS quitte la guerre Reprise de la guerre de mvt => 11 nov 1918 1919 : Traité de Versailles, le “dilxtat” sanctionnant sévèrement l’Allemagne Reconstruction des pays Changement du centre économique mondial : UK => USA Les pays européens sortent ruinés, endettés (particulièrement aux USA) Les USA deviennent donc très rapidement développés et en tête au niveau de la protection, avec des pays leur devant énormément d'argent.

Les pays sont de plus en plus interconnectés entre eux, sauf l’URSS vivant à l’écart du modèle capitaliste proposé par les USA. PB : En quoi la crise économique des années 1930 généra-t-elle de profonds déséquilibres économiques, sociaux et politiques qui questionnèrent le rôle de l’Etat ? I. Du Krach boursier de 1929 à la récession économique des années 1930 : vent de panique sur l’économie mondiale A.Les mécanismes de crise qui emportèrent l’économie mondiale… Le Krach boursier de 1929 n’est pas le premier important.

On peut se rappeler du krach de Vienne de 1873, pourtant moins important que celui de 1929. doc.2 p.25 Le problème rencontré avec la bourse aux USA était qu’on pouvait investir en bourse à crédit.

On observe à un moment un signe de ralentissement de la croissance économique. Les actionnaires veulent donc revendre leurs actions en même temps.

Les actions n’ont donc plus de valeur, les gens sont donc ruinés. Le Jeudi 24 oct 1929 on a un krach boursier partant de Wall Street La crise de 1929 est d’abord une crise américaine, partie pour emporter l’ensemble de l’économie de la 2e puissance mondiale de l’époque. La crise boursière devient bancaire quand les banques font faillite. Ces crises déclenchent une crise de surproduction Cette crise se diffuse enfin dans le reste du monde : La crise se diffuse en raison de l’interconnexion des économies mondiales. Les exportations en direction des états unis depuis l’amérique du Sud sont grandement ralenties. Ces pays d’AM du Sud dépendent des états unis donc lorsqu’ils ferment leurs frontières, ils sont ruinés mais ont encore des stocks immenses qu’ils détruisent. L'Amérique latine est donc la première région à être touchée par cette crise dès 29, pour 1931-32 pour l'Europe. A l’issue de la première guerre mondiale, de nombreux pays sont donc très endettés par les US. -> L’incapacité des Européens à rembourser les crédits contractés auprès des USA pendant la 1GM alimente la crise étasunienne. Dans un premier temps, les pays essayeront de répondre à cette crise, mais ces premières réponses n’ont pas fonctionné. - Dans ce monde capitaliste, la première réponse apportée est libérale : il faut laisser la liberté aux entreprises de gérer (=pas d’intervention de l’Etat dans l’économie).

Pour eux l’économie se remettra d’elle-même car “suite à un cycle de crise viendra un cycle de croissance”. Cependant, cela ne résout pas la crise sociale et laisse persister le cercle vicieux. - La deuxième tentative est apportée par l’Angleterre : c’est une politique de dévaluation.

Pour tenter d’enrayer la crise en 1931, le R.U décide de dévaluer sa monnaie (en produisant plus de billets, qui vaudront par conséquent moins). Ici le problème est que la £ était la monnaie de référence de l’époque.

Sa dévaluation a donc provoqué l'effondrement monétaire mondial, avec une dévaluation du $ en 1934 et du F en 1936. - Il y a enfin une tentative de concertation internationale : les pays se réunissent à Londres en 1933 pour tenter de trouver une solution à la crise.

Or le problème est que dans ces crises il faut mettre de côté les préoccupations intra-territoriales, ce que les pays n’arrivent pas à faire, ceux-ci échouent donc à trouver un accord. - La montée du protectionnisme pourrait être une solution, mais qui impliquerait l’intervention de l'État.

Après l’effondrement monétaire mondial, chaque pays renforce donc ses barrières douanières pour protéger sa propre économie. Chaque pays ayant fait cela, le commerce international devint à l'arrêt et s’est donc totalement effondré : entre 1929 et 1933 on a perdu les ⅔ du commerce mondial. Deux pays s’en sortent à peu près bien dans cette affaire, la France et l’Angleterre, qui gardent un semblant de commerce mondial en se repliant sur leur empire colonial. Cette crise économique a donc des conséquences sociales. B.

Une catastrophe sociale économique et politique La crise amène donc à une paupérisation de la population à cause du chômage, et d’une crise du pouvoir d’achat. Les entreprises licencient en masse pour éviter la faillite : entre 1929 et 1933, le chômage aux USA passe de 3.1% à 25.2% (représentant 12.6M de chômeurs).

Ce taux est commun à la plupart des pays : sur le monde industriel cela représente 30 M de chômeurs,qui sont trois fois plus nombreux qu’en 1929.

A cela il faut ajouter tous ceux en chômage partiel, entrant aussi dans la baisse du pouvoir d’achat. L’emploi s’effondre aussi dans les campagnes à cause de la surproduction, la population ne peut plus rembourser les emprunts ou payer les ouvriers.

Ces derniers se retrouvent sans emploi, à devoir partir pour aller chercher du travail en ville.

Ils dépendent des soupes populaires, des asiles de nuit ou encore des bidonvilles. On retrouve donc ensuite des émeutes de la faim, de la part des pauvres révoltés de voir toutes les ressources brûlées au lieu d'être données. La violence augmente, l’insécurité également, notamment alimentées par un écart entre les populations. Ces faims favorisent l’apparition d’épidémies pourtant éradiquées comme la tuberculose ou le typhus. Enfin, conséquence d’une société qui va mal, la baisse de la natalité et des mariages. On retrouve en plus des conséquences politiques, avec un système libéral remis en question, paraissant incapable de gérer une crise, trop passif. Les commerçants vont se tourner vers des économistes proposant des solutions plus interventionnistes, notamment avec l’Etat.

Ces politiques sont de deux partis : gauche et droite : soit des nationalistes (repli identitaire national), soit socialistes (à l’image des communistes). On peut noter de nombreux pays adoptant des dictateurs soit par voie légale, soit non : Vargas au Brésil, Hitler (légalement) en 1932.

En Espagne/France au contraire, les fronts populaires prennent le dessus.

En espagne il n’aura pas duré longtemps puisque la guerre civile est totalement dûe à la crise. II. Des solutions différentes envisagées à l’échelle des états A.

La relance économique En 1935 le R.U est à peu près rétabli de la crise. En 1933 Roosevelt met en place la politique du New.... »

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