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1888, Jack l’éventreur et les fantasmes victoriens de Roland Marx (1987), fiche de lecture

Publié le 03/04/2022

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« FICHE DE LECTURE 1888, Jack l’éventreur et les fantasmes victoriens de Roland Marx (1987) Introduction Du monde du crime aux abysses des passions victoriennes L’ouvrage porte sur les crimes commis par « Jack the ripper » connu sous le nom de Jack l’éventreur à Londres en 1888.

Roland Marx y décrit la société victorienne dans le contexte de ces crimes sordides et apporte une explication sur le fait que ce mythe criminel ait fait frissonner les populations jusqu’à aujourd’hui, près d’un siècle et demi plus tard. En recontextualisant politiquement, socialement, économiquement et moralement les crimes de Jack l’éventreur, l’auteur expose les différentes interprétations que les populations s’en font. L’affaire a été adaptée au théâtre, au cinéma ainsi que dans la littérature et a fait l’objet d’étude d’analyse psycho-sociale.

L’erreur des fantasmes qu’a enclenché ce mythe criminel est de donner une identité à l’assassin sans preuves cohérentes. - Certaines études anglo-nord-américaine et française ont plutôt cherché quant à eux à comprendre la morale bourgeoise sur les comportements sexuels et familiaux.

En effet, les victimes de JE étaient toutes des prostituées : ainsi les crimes ont été mis en parallèle avec la tension mentale provoquée par le système puritain à l’époque victorienne. - Ainsi l’ambition du livre est de partir du drame pour comprendre l’environnement social et les mentalités qui lui ont conféré cette dimension durable.

Le livre traite par exemple du facteur de la crise économique, qui apparaît après les années glorieuses de « l’atelier monde » (depuis l’exposition universelle à Londres en 1851), et qui implique une augmentation du chômage et du socialismdde ainsi qu’un pessimisme ambiant. 1.

Du monde du crime Le fait divers  L’affaire Série de crimes Quand ? Du 31 août au 9 novembre 1888, la nuit entre minuit et 5h du matin le premier ou dernier week-end du mois à l’heure de la nouvelle lune ou du dernier quartier de lune => théorie lunaire des pulsions criminelles.

Lorsqu’il y avait du brouillard pour faciliter une fuite rapide sachant que le contexte climatique de Londres était favorable car en proie au smog (mélange de brouillard et de fumée diminuant la visibilité).

Récurrence, brefs intervalles de temps entre chaque crime. Où ? Dans le quartier des Docks de Londres principalement dans arrondissement White Chapel. Arme ? Couteau ou scalpel Comment ? Egorgées, éventrées, mutilées, toutes tuées de la même manière. Qui sont les victimes ? 6 meurtres avérés sinon jusqu’à 14 envisagées: Catherine Eddowes, Marie Kelly, Elisabeth Stride. »

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