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13. L’enseignement de Georges Acropolitès à Constantinople (1261)

Publié le 27/03/2022

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Pour Renaud Rochette, historien français, “La reconquête de Constantinople est au coeur des politiques symboliques de Michel VIII Paléologue”1 . Le nouvel Empereur n'a pas d’autres projets que celui de retrouver Byzance, celle qui se voulait perçue comme possédant une richesse brillante, un ordre hiérarchique stable, dominée par un empereur trônant au milieu de sa cour. Cette reconquête passe par plusieurs canaux, d’abord matériel par la reconstruction de la ville, comme le décrit Rochette dans son ouvrage, mais également intellectuelle, ce qui se manifeste par l’intérêt du pouvoir royal pour les enseignements. Cette reconquête de l’enseignement nous est transmise par Grégoire de Chypre via son Autobiographie, document que nous étudierons. Le document provient du travail de William Lameere, La tradition manuscrite de la correspondance de Grégoire de Chypre, patriarche de Constantinople (1283-1289), parut en 1937, travail de traduction qui permet aujourd'hui de porter notre regard sur Autobiographie de Grégoire de Chypre. Grégoire de Chypre, 1241-1290, fut patriarche de Constantinople de 1283 à 1289, mais également écrivain grec. Il étudie dans l’école de Georges Acropolite de 1264 à 1271, et est un nom connu des réflexions “sur la question du Filioque, en particulier dans le cadre des débats œcuméniques de fond visant à trouver un accord entre orthodoxes et catholiques”2 . Il soutient Michel VIII Paléologue, qu’il rencontre à Nicée pendant que celui-ci prépare son retour à Constantinople, lorsqu’il reconnaît la primauté romaine en 1274. Seulement, une fois patriarche, période pendant laquelle il prend le nom de Grégoire II, il écrit contre la doctrine latine du Filioque un Tomos Pisteôs, participant à la division des deux Églises, sa doctrine suscitant des mouvements de contestation. Selon William Lameere, les correspondances de Grégoire de Chypre sont très importantes. Grégoire est mort avant d’avoir pu faire une œuvre complète avec ses lettres recueillies : l’autobiographie n’est qu’une préface. Grégoire de Chypre écrit en grec ancien d’un regard contemporain sur les événements. Il est important de noter les biais historiques : l’auteur appuie ici sur sa seule vision. De plus Grégoire II est un patriarche, titre honorifique et juridique suprême dans la hiérarchie épiscopale3 . Il porte sur les enseignements de Georges un regard critique, peut-être même désapprobateur. Selon Bernard Flusin dans le chapitre V de La civilisation byzantine (2018), c’est le treizième siècle qui marque l’idée que être “hellène” est un titre de gloire en Orient. C’est d’ailleurs la stabilité du système éducatif qui offre aux orientaux une continuité historique. Dès le IXe siècle,

« 0 D ev oir m ais o n d ’h is to ir e m éd ié v ale L ou B ATIO T - T D n °1 1 T ra v ail s u r : 1 3.

L ’e n se ig nem en t d e G eo rg es A cro p olitè s à C onsta n tin ople ( 1 261) G ré g oir e d e C hyp re , A uto bio gra phie , é d .

e t t r a d.

W .

L A M EERE, L a t r a ditio n m anusc rite d e l a c o rre sp ondance d e G ré g oir e d e C hyp re , p atr ia rc h e d e C onsta ntin ople ( 1 283-1 289), B ru xelle s-R om e, 1 937, p .

1 86. B en ozzo G ozzo li, L e T rio m phe d e s a in t T hom as d ’A quin , 1 484, T em pera s u r b ois d e p eu plie r, H au te u r : 2 ,3 m ètr e s, L arg eu r : 1 ,0 2 m ètr e s, P ein tu re r e lig ie u se c o nse rv ée e t v is ib le a u M usé e d u L ouvre à P aris , F ra n ce. »

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