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Palatin

Palatin (Palatinus Mons). La principale des sept collines de Rome et traditionnellement le site du premier établissement romain. On y a trouvé des traces d’occupation de l’âge du fer. C’est là qu’Évandre montra à Énée (Énéide, chant VIII) la grotte de Lupercales. À partir de 330 av. J.-C., plusieurs Romains célèbres choisirent de construire leurs maisons sur la colline : parmi eux, chacun à son époque, Hortensius, Cicéron, Crassus, Milon et Marc Antoine. La maison d’Hortensius fut acquise par l’empereur Auguste et devint le noyau d’un ensemble de bâtiments connus sous le nom de palatia (pl.), d’où est dérivé le terme français «palais». Néron fit des ajouts importants avant et après le grand incendie de 64 apr. J.-C. Après la conquête de l’Italie au VIe siècle apr. J.-C., par l’empereur Justinien, le palais devient le siège du gouverneur byzantin.

PALATIN. Au Moyen Âge, nom donné à tous ceux qui vivaient dans l'entourage du roi au palais : nobles, clercs et même roturiers. C'est parmi eux que le roi recrutait ses ambassadeurs, ses enquêteurs et ses juges. Sous les Carolingiens, les missi do-minici étaient choisis parmi les riches palatins.

PALATIN. Nom donné à l'une des sept collines de Rome située près du Tibre et séparée de l'Aventin par une vallée occupée par le Circus Maximus. Selon la légende de la fondation de Rome, ce fut la partie la plus anciennement habitée de la ville ; elle portait d'anciens sanctuaires (grotte de Lupercal où s'était réfugiée la louve de Romulus, cabane de Romulus) et de plus récents (temple de la Grande Mère). Devenu à la fin de la République romaine le quartier des belles résidences aristocratiques (dont la domus de Cicéron), le Palatin devint à l'époque d'Auguste la colline impériale par excellence et se couvrit de palais (maison d'Auguste, palais de Tibère, de Caligula, de Domitien, dit palais Flavien). Ses ruines ont été en partie recouvertes au Moyen Âge par des forteresses et au XVIe siècle par le palais (ou jardins) des Farnèse. Voir Cirque.

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