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DOUBLE ARTICULATION

Le langage est un système (« sustema » = « accord ») permettant, à partir d’un nombre limité de signes, d’engendrer un nombre infini de messages.
Langues alphabétiques, le premier alphabet (VII° siècle av. JC) - Phéniciens, invention de signes dépourvus de signification, en l’occurrence des sons (phonèmes) ou des lettres. Par combinaisons, création de mots à partir de lettres ou de sons (première articulation), puis association de mots pour faire des phrases (deuxième articulation). A partir d’un nombre extrêmement limité de signes produire une infinité possible de messages différents // chiffres arabes (0,1,2,…9) permettent d’engendrer l’infinité des nombres.






DOUBLE ARTICULATION C’est, pour les linguistes, le caractère spécifique du langage humain : tout message peut y être analysé selon deux niveaux, celui des monèmes (unités dotées d’une forme et d’un sens) et celui des phonèmes (unités dotées d’une forme mais privées de sens). C’est la double articulation qui donne au langage sa capacité de produire en nombre indéfini des messages nouveaux. A. Martinet, un théoricien de la double articulation, donne une importance fondamentale à la notion de choix : le choix de la première articulation a directement valeur significative (par exemple, choix du monème « toi »), alors que celui de la seconde l’est seulement indirectement (choix nécessaire du phonème « t » pour distinguer « toi » de « moi »).





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