ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE
ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE
Le 11 septembre 2001, des attentats-suicides simultanés et coordonnés sont commis aux États-Unis en « crashant » plusieurs avions de ligne contre le World Trade Center de New York et le Pentagone à Washington. Responsables de milliers de morts, ces attentats provoquent un choc considérable dans ce pays qui se croyait jusqu'alors hors d'atteinte d'une attaque sur son propre sol. Les autorités américaines accusent immédiatement le réseau islamiste radical Al-Qaeda dirigée par Oussama Ben Laden (1957-). Ce dernier, très lié au régime des taliban, est installé en Afghanistan avec ses partisans armés.
En réaction aux attentats du 11 septembre, le président américain George W. Bush dénonce un « axe du Mal » et lance une « croisade contre le terrorism ». Au plan intérieur, le Congrès américain adopte le Patriot Act, loi antiterroriste qui accorde des pouvoirs exceptionnels à la police et restreint certaines libertés. Au plan extérieur, l’antiterrorisme est proclamé axe de la stratégie américaine, orientation approuvée par les alliés traditionnels des États-Unis, mais aussi par la Russie et la Chine. Il est vrai que les dirigeants de ces deux pays entendent utiliser le même argument contre leurs « ennemis » intérieurs (les indépendantistes Tchétchènes pour la Russie, les nationalistes Ouïgours pour la Chine). Une opération militaire est engagée contre l’Afghanistan le 7 octobre. Les taliban sont chassés du pouvoir dès novembre, mais le pays n’en est pas pour autant sous contrôle de la coalition. Cette campagne est cependant présentée comme un éclatant succès, ce qui favorise la montée en puissance des faucons au sein de l’Administration américaine. Les États-Unis annoncent leur volonté de frapper d'autres « États voyous » et de continuer à faire de la « lutte antiterroriste » leur priorité. La guerre d’Irak suivra bientôt, au printemps 2003.
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