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associations

En Grèce et à Rome, il y avait des associations de gens qui avaient en commun les mêmes fonctions (p. ex. prêtres, magistrats; voir collèges), la même profession ou le même culte. En Grèce, les associations existaient déjà au début du vie siècle av. J.-C., et les associations politiques (hétairies) était courantes dans l’Athènes du Ve siècle, tout comme celles consacrées au culte d’un héros ou d’un dieu qui n’était pas encore intégré au culte officiel, par exemple Asclépios. Leur nombre se multiplia à l’époque hellénistique et dans tout le monde gréco-romain, jouant un rôle précieux dans l’unification d’éléments disparates de la population, hommes et femmes, libres et esclaves, Grecs et étrangers, et ils répondaient à une nécessité sociale. À Rome, la plupart des associations étaient militaires, professionnelles, ou purement funéraires. Leur objet était de donner une sépulture décente à leurs membres, mais ce faisant elles encouragèrent la vie sociale et le bien-être général de leurs membres. Les associations militaires regroupaient principalement des vétérans. Les jeunes gens se réunissaient en associations sportives. Des associations ou des guildes d’artisans apparurent à Rome à une date très ancienne ; la tradition veut qu’elles aient été fondées par Numa. Elles ne semblent pas avoir rempli des fonctions comparables à celles des syndicats modernes, et leurs fonds étaient consacrés aux obsèques des membres décédés, au culte commun et à diverses festivités, et non versés comme pensions aux malades et aux nécessiteux. La liberté d’association était totale, bien, que certains clubs, qui s’engagèrent dans des activités politiques à l’époque cicéronienne, furent interdits. Sous Auguste, chaque association devait être approuvée par le Sénat ou l’empereur, et en général l’approbation était donnée librement. L’administration des associations constituait une gratification pour beaucoup d’humbles personnages exclus des charges élevées de la vie municipale.

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