SOCIOLOGIE / SOCIOLOGIE DE LA LITTÉRATURE
SOCIOLOGIE
Terme créé par A. Comte pour désigner ce qu'il appelait alors la physique sociale, c.à -d. l'étude des phénomènes sociaux composant, de même que les phénomènes physiques et biologiques, un monde soumis à des lois. La sociologie se définit depuis Durkheim comme une science humaine qui étudie les faits sociaux afin d'établir les lois qui déterminent la structure interne des groupes, leur évolution propre et leurs rapports.
Sociologie
Étude scientifique des phénomènes sociaux considérés comme des faits bruts. (mot créé par Auguste Comte). Étude scientifique des phénomènes sociaux, qu'il s'agisse du fonctionnement d'ensemble des sociétés ou de secteurs plus particuliers (sociologie du travail ; sociologie des religions, etc.). La sociologie tente d'établir des lois propres aux groupes sociaux, c'est-à-dire se distinguant spécifiquement des lois de la psychologie individuelle, même s'il existe, évidemment, des interactions entre les consciences individuelles et les phénomènes collectifs ; mais l'intérêt de la sociologie est précisément de saisir des logiques sociales ou des représentations collectives qui échappent en partie aux individus qui les vivent ou les animent.
Voir aussi: Durkheim.
sociologie, science des phénomènes sociaux. — La sociologie n'est pas seulement l'étude descriptive des sociétés, mais de ce fait fondamental qu'un homme en groupe n'a plus la même personnalité qu'un individu pris isolément : d'où les phénomènes d'enthousiasme collectif, d'hystérie collective (scènes de lynchage dans le sud des U. S. A.). Il existe une « conscience collective » qui dépasse la conscience individuelle et qui se manifeste en nous par la conscience des devoirs sociaux par exemple, le devoir de se lever le matin pour se rendre à son travail (W. James). Cette manifestation spécifique de l'esprit social a été analysée par Auguste Comte (qui a créé le terme de sociologie) et surtout par Durkheim; William James a décrit les effets psychologiques de cette conscience sociale. En Allemagne, Simmel, von Wiese et surtout Max Weber ont défini la sociologie comme une étude des types idéaux de conduites sociales. En fait, la sociologie moderne est une étude des « institutions » sociales et de la manière dont elles sont vécues et « pratiquées » par les individus d'un groupe donné. Elle se divise en des branches multiples selon qu'il s'agit d'étudier des groupements particuliers de nature économique, sociale, religieuse, morale et selon qu'il s'agit de l'art, du langage, de l'éducation, de l'ethnologie, etc. Mais toutes ces branches sont unifiées par le fait que la sociologie étudie les « phénomènes sociaux totaux » (Mauss), c'est-à-dire qu'elle considère des ensembles irréductibles qui intègrent toutes les activités sociales particulières : un groupe social représente à la fois une attitude religieuse, une forme d'économie, une conception générale de l'art, des rapports humains, etc. La psychologie elle-même pénètre la sociologie. Bref, le but de l'analyse sociologique est de « comprendre » un mode de vie global, par l'intuition et le sentiment (Dilthey vers 1900, Lévi-Strauss aujourd'hui), car c'est ainsi que l'on accède à tout ce qui est humain. C'est la compréhension humaine qui permet de faire la jonction entre la théorie et les enquêtes empiriques, et de retrouver l'unité d'une attitude humaine (un « type » de vie sociale) derrière la diversité des conduites sociales. La sociologie est une « science de l'homme », et c'est l'homme qu'elle cherche toujours à comprendre à travers et au-delà des institutions établies.
sociologie, science des phénomènes sociaux.
Fondée au XIXe siècle par C. H. de Saint-Simon, P. J. Proudhon, K. Marx et A. Comte (qui a créé le terme de « sociologie »), cette science humaine ne s’intéresse à l'homme qu’en tant que membre d’un groupe, déterminé par les institutions sociales. Elle s’occupe, essentiellement, des comportements d’individus pris dans la masse, étudiant les classes sociales, les groupes économiques, les religions, etc. N’ayant pas de méthode propre, elle fait appel aux données juridiques, historiques, statistiques, ethnologiques ou emprunte à la psychologie sociale ses techniques (enquêtes, sondages). Cependant, de plus en plus, elle utilise, en propre, l'enquête sur le terrain. Les travaux des sociologues recoupent ceux des psychosociologues qui collaborent à la même recherche. Le fossé existant entre la sociologie et la psychologie est désormais comblé par la psychologie sociale, qui, faisant la jonction entre ces sciences, permet de retrouver l’unité de l’homme derrière la diversité des conduites.
SOCIOLOGIE, n. f. (mot créé par Auguste Comte). Étude scientifique des phénomènes sociaux, qu’il s’agisse du fonctionnement d’ensemble des sociétés ou de secteurs plus particuliers (sociologie du travail ; sociologie des religions, etc.). La sociologie tente d’établir des lois propres aux groupes sociaux, c’est-à-dire se distinguant spécifiquement des lois de la psychologie individuelle, même s’il existe, évidemment, des interactions entre les consciences individuelles et les phénomènes collectifs; mais l’intérêt de la sociologie est précisément de saisir des logiques sociales ou des représentations collectives qui échappent en partie aux individus qui les vivent. Voir Anthropologie.
Sociologie
Terme créé par Auguste Comte à partir du latin socius, « compagnon », « associé » et du grec logos, « discours », « étude », « science ».
Science des phénomènes sociaux.
• Pour Comte, la sociologie, également appelée « physique sociale », est la discipline qui couronne l'édifice du savoir par la complexité de son objet (l'humanité et son histoire).
SOCIOLOGIE DE LA LITTÉRATURE - Approche critique de la littérature qui vise à expliquer l’œuvre par son appartenance à une société donnée.
La sociologie de la littérature part de l’évidence suivante, soulignée entre autres par Sartre : toute œuvre, aussi singulière et originale soit-elle, participe de la société dans laquelle elle s’inscrit, traduit d’une manière ou d’une autre la conscience qui habite celle-ci. La sociologie de la littérature vise donc à rendre compte des liens qui existent entre l’écrivain et la collectivité, et plus particulièrement entre l’œuvre et la « vision du monde » de cette collectivité.
Fondée par le critique hongrois Lukacs, la sociologie de la littérature s’est développée tardivement en France. L’œuvre de référence reste en ce domaine Le Dieu caché de Lucien Goldmann qui applique une grille de lecture sociologique à l’œuvre de Racine et à celle de Pascal.
Parmi les précurseurs de cette sociologie de la littérature, il faut marquer la place de Taine (1828-1893). Pour celui-ci, la production littéraire pouvait s’expliquer par la race, le milieu (contexte géographique et social) et le moment (situation historique).
[…] engagement de l’État afin d’encourager l’initiative privée; en sociologie, à expliquer tous les faits par l’interaction de comportements […]
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