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« Toute lecture est d'abord une évasion. Mais il y a mille façons de s'évader et l'essentiel est de savoir de quoi et vers quoi on s'évade. » Robert Escarpit, Sociologie de la littérature.

Publié le 09/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « Toute lecture est d'abord une évasion. Mais il y a mille façons de s'évader et l'essentiel est de savoir de quoi et vers quoi on s'évade. » Robert Escarpit, Sociologie de la littérature.. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
La lecture confère au livre une existence. M. Tournier : « Un livre écrit, mais non lu, n'existe pas pleinement... L'écrivain le sait et lorsqu'il publie un livre, il lâche dans la foule anonyme des hommes et des femmes une nuée d'oiseaux de papier, des vampires secs assoiffés de sang, qui se répandent au hasard en quête de lecteurs. A peine un livre s'est-il abattu sur un lecteur qu'il se gonfle de sa chaleur et de ses rêves. Il fleurit, s'épanouit, devient enfin ce qu'il est : un monde imaginaire foisonnant, où se mêlent indistinctement —comme sur le visage d'un enfant, les traits de son père et de sa mère —les intentions de l'écrivain et les fantasmes du lecteur. » (Le Vol du Vampire). J.-P. Sartre : « C'est l'effort conjugué de l'auteur et du lecteur qui fera surgir cet objet concret et imaginaire qu'est l'ouvrage de l'esprit. Il n'y a d'art que pour et par autrui. » (Qu'est-ce que la littérature ?). La lecture apporte l'évasion. Diderot : « J'aime éperdument à lire, c'est vous dire nettement que je n'aime plus à penser. » G. des Cars : « Le romancier n'a pas à délivrer un message. Le roman c'est l'évasion. »

« « Toute lecture est d'abord une évasion.

Mais il y a mille façons de s'évader et l'essentiel est de savoir dequoi et vers quoi on s'évade.

» Robert Escarpit, Sociologie de la littérature. La lecture confère au livre une existence. M.

Tournier : « Un livre écrit, mais non lu, n'existe pas pleinement...

L'écrivain le sait et lorsqu'il publie un livre, il lâche dans la foule anonyme des hommes et des femmes une nuée d'oiseaux de papier, des vampires secs assoiffésde sang, qui se répandent au hasard en quête de lecteurs.

A peine un livre s'est-il abattu sur un lecteur qu'il segonfle de sa chaleur et de ses rêves.

Il fleurit, s'épanouit, devient enfin ce qu'il est : un monde imaginairefoisonnant, où se mêlent indistinctement —comme sur le visage d'un enfant, les traits de son père et de sa mère —les intentions de l'écrivain et les fantasmes du lecteur.

» (Le Vol du Vampire). J.-P.

Sartre : « C'est l'effort conjugué de l'auteur et du lecteur qui fera surgir cet objet concret et imaginaire qu'est l'ouvrage de l'esprit.

Il n'y a d'art que pour et par autrui.

» (Qu'est-ce que la littérature ?). La lecture apporte l'évasion. Diderot : « J'aime éperdument à lire, c'est vous dire nettement que je n'aime plus à penser.

» G.

des Cars : « Le romancier n'a pas à délivrer un message.

Le roman c'est l'évasion.

» J.-P.

Sartre : « Je dois à ces boîtes magiques (les romans de Jules Verne) — et non aux phrases balancées de Chateaubriand — mes premières rencontres avec la Beauté.

Quand je les ouvrais, j'oubliais tout : était-ce lire ? Non mais mourir d'extase : de mon abolition naissaient aussitôt des indigènes munis de sagaies, la brousse, un explorateur casqué de blanc.

J'étais vision, j'inondais de lumière les belles joues sombres d'Aouda, les favoris dePhiléas Fogg...

A cinquante centimètres du plancher naissait un bonheur sans maître ni collier, parfait.

» (Les Mots). La lecture est un refuge. Montesquieu : « L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté.

» G.

Sand : « Un livre a toujours été pour moi un ami, un conseiller, un consolateur éloquent et calme dont je ne voulais pas épuiser vite les ressources et que je gardais pour les grandes occasions.

» Lire c'est avoir une vie plus passionnante. H.

Miller : « Notre espoir à tous, en prenant un livre, est de rencon trer un homme selon notre coeur, de vivre des tragédies et des joies que nous n'avons pas le courage de provoquer nous-mêmes, de rever des rêves qui rendent la vie plus passionnante.

» (Lire ou ne pas lire). R.

Caillois : « Il ne peut être de satisfactions totales dans ce monde trop commode et ordonné.

Et comme peu trouvent les moyens ou l'énergie d'en sortir pour vivre le roman, la plupart laissent flatter leur coeur par les récits qui les transportent à si peu de frais dans l'univers qui leur manque et se contentent de lire.

Peu leur importent alors la plénitude de la phrase, la fidélité de la psychologie, la vérité ou la poésie des descriptions.

» (Approches de l'imaginaire). Lire c'est accroître ses connaissances. J.K.

Huysmans : « J'avoue que, lorsqu'il m'arrive d'ouvrir un livre et que j'y aperçois l'éternelle séduction et le non moins éternel adultère, je m'empresse de le fermer, n'étant nullement désireux de connaître comment l'idylle annoncée finira.

Le livre qui ne m'apprend rien ne m'intéresse plus.

» (A Rebours). J.

de Bourbon-Busset : « Lire c'est acquérir des idées, des images, des sentiments qu'on n'a pas eu l'occasion ou le temps d'avoir soi-même.

C'est en quelque sorte faire l'économie de l'expérience qui eût été nécessaire pour acquérir ces richesses.

» • Lire c'est chercher à donner un sens à sa vie. J.

Guéhenno : « La vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se distraire et se fuir, mais pour se trouver.

» Cl.

Roy : « Avant d'être une fable, un document, un passe-temps ou une simulation du vrai, un roman est une leçon de conduite. » H.

Miller : « Lire permet de découvrir une philosophie de l'existence qui nous rende plus capables d'affronter les. »

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