Databac

Point méthode: Les pièges de la conclusion

Point méthode

Les pièges de la conclusion

En rédigeant la conclusion de votre devoir, il faut éviter en premier lieu les confusions méthodologiques. Réservez aux dernières lignes votre appréciation personnelle. Celle-ci ne doit apparaître que de manière sous-jacente dans le corps du commentaire et doit toujours être étayée par des arguments découlant du document. N’oubliez pas en outre que vous devez vous efforcer de tendre à l’objectivité. En deuxième lieu, il convient d’éviter toute affirmation à caractère politique trop marqué, quand elle n’est pas appuyée sur des faits évoqués dans le document et sur une discussion serrée de ceux-ci. Votre programme d’histoire aborde nombre de sujets d’une actualité brûlante. Vous devez adopter, dans la mesure du possible, un ton mesuré et éviter de trancher trop nettement, à la lumière de l’évolution historique. De nombreuses situations sont apparues aux contemporains comme déconcertantes ou d’une appréciation malaisée. N’abusez pas du privilège que vous confère votre position chronologique !•

On peut considérer que la conclusion, comme l’introduction, doit comprendre deux ou trois paragraphes. Rappelons que l’introduction doit partir du général (le contexte historique) pour aller vers le particulier (la problématique de l’étude, l’annonce du plan). La conclusion est agencée de manière inverse, puisqu’on doit aller du particulier vers le général. Il convient d’abord de rassembler brièvement les premières conclusions de votre étude, en appréciant notamment de manière synthétique l’originalité du document. Après ces quelques lignes résumant le corps du devoir, il faut élargir la perspective de votre étude en s’intéressant à l’influence (la portée) qu’eut — ou n’eut pas— le. document sur l’évolution historique. A la fin de votre copie, vous devez ouvrir un débat, dans le cadre duquel des opinions personnelles peuvent s’exprimer avec prudence, et conclure ainsi votre devoir. Tout débat sur un document historique doit porter sur: — la portée du texte (son influence ou son absence d’influence, la nature de son éventuelle influence) ; — la validité de l’analyse sous-tendant le document à commenter.

Liens utiles