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ZOOLOGIEDE L'ÂGE CLASSIQUE AU XVIIe SIÈCLEL'homme a toujours eu besoin des animaux et des plantes pour se nourrir.

Publié le 22/05/2020

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« 1 ZOOLOGIE DE L’ÂGE CLASSIQUE AU XVII eSIÈCLE L’homme a toujours eu besoin des animaux et des plantes pour se nourrir.

C’est pour cela et parce que les animaux pouvaient lui offrir des ressources autres qu’alimentaires (peau, os, tendons, coquilles, etc.), que, dès l’époque préhistorique, l’homme a eu besoin de les reconnaître et de comprendre leurs habitudes.

C’est sans aucun doute aussi une passion et une curiosité bien plus profondes qui poussèrent certains de nos ancêtres du Paléolithique à observer les animaux et leur mode de vie.

Bien souvent, les animaux ont été l’objet d’inspiration artistique, comme on peut le voir dans les spectaculaires fresques rupestres qui se trouvent sur les parois de tant de grottes, dans les lieux les plus divers du monde.

Ainsi, on peut dire que la zoologie est aussi vieille que l’homme.

Toutefois elle n’acquit le statut de science véritable qu’à l’âge classique, principalement grâce à Aristote (384-322 av.

J.-C.), qui écrivit le premier texte de zoologie connu.

On attribue à ce grand philosophe grec les trois grandes œ uvres zoologiques qui représentent la première tentative de classification des animaux (Aristote crée environ 500 subdivisions) et les premières observations d’anatomie et d’embryologie.

Toutefois, à part cette contribution considérable, l’intérêt des anciens pour les sciences naturelles est très faible, et disparaît presque entièrement pendant le Moyen Âge, époque durant laquelle les préoccupations principales des hommes de science sont d’ordre théologique, tandis que la connaissance du monde physique, surtout en ce qui concerne les sciences de la vie, est limitée aux savoirs pratiques et magiques.

À la Renaissance, on assiste à une redécouverte de la nature, même si l’intérêt pour le monde des animaux est surtout dicté par les nécessités de la vie quotidienne (la chasse et la pêche) ou par la curiosité à l’égard de formes bizarres et insolites.

Les connaissances de l’époque sont recueillies dans les bestiaires ou dans les commentaires des œ uvres d’Aristote, sans méthode uniforme ni nomenclature unitaire.

Avec les premiers voyages des grands explorateurs, à partir de 1500, les découvertes de nouvelles espèces animales inconnues auparavant en Europe commencent d’être fréquentes, et la nécessité de les ordonner et de les classer se fait de plus en plus pressante.

Vers la fin du siècle, Ulisse Aldrovandi (1522-1605), professeur à l’université de Bologne, publie une œ uvre monumentale en dix volumes, où apparaît la classification des animaux, divisés en deux grandes sections : les animaux à « sang rouge » et les autres.

Une subdivision qui correspond plus ou moins à celle d’Aristote.

Les XVI e et XVII esiècles voient la parution d’autres œ uvres monumentales, parmi lesquelles l’encyclopédie zoologique de Konrad von Gesner (1516-1565) et l’ œ uvre, scientifiquement moins intéressante, de J.

Johnson (1603-1675).

L’une des premières tentatives sérieuses de classification est celle de John Ray (1627-1705), qui, dans un ouvrage de 1693, établit un schéma de classification fondé sur des critères anatomiques et contribue à définir avant la lettre la notion d’espèce, puisqu’il introduit le critère de la descendance commune des individus d’une même espèce. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS MICROSCOPIQUES. »

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